Promotion du cinéma guinéen: l’ONACIG envisage une collaboration avec l’ambassade d’Egypte
L’ambassadeur d’Egypte SEM. Mohammed Fathi a rendu visite mardi 14 février 2017, à l’Office national du cinéma et de la photo de Guinée (ONACIG). Le diplomate a mis l’occasion à profit pour rencontrer les cinéastes et les photographes du pays dans le cadre d’une éventuelle collaboration.
Cette visite, a souligné M. Abdoulaye Diallo, conseiller du ministre de la culture, s’inscrit dans le cadre de la relance effective des activités de l’ONACIG. Le cinéma guinéen est l’un des pionniers en Afrique avec son premier film qui remonte en 1952 pendant la colonisation. C’est ainsi, a-t-il expliqué, en 1967, feu Ahmed Sékou Touré «faisant foi à la capacité du cinéma de mobiliser, de sensibiliser» a créé le Syli cinéma qui est devenu aujourd’hui ONACIG.
«Le cinéma guinéen a contribué à la formation de beaucoup de cinéastes africains. Les doyens qui sont là ont contribué à la mise en place des bases du FESPACO qui fait la fierté de l’Afrique. Le cinéma guinéen n’est pas absent de la renaissance du cinéma africain», a-t-il déclaré en invitant la génération montante à prendre en main le destin du cinéma guinéen.
Et à la présidente de l’ONACIG de rappeler que «L’Egypte est une grande nation du cinéma. Quand vous voyez les studios vous êtes émerveillés. C’est comme si vous êtes à Hollywood. Donc, on attend beaucoup de l’ambassadeur d’Egypte en Guinée».
A l’époque, a poursuit Mme Mariam Camara, le cinéma guinéen avait tout d’une industrie avec des équipements qu’on ne pouvait trouver nulle part en Afrique de l’Ouest. «Malheureusement, avec le libéralisme, les accompagnements ont été anéantis. Mais, le cinéma sortira de l’ornière. Notre pays devrait investir dans le cinéma. Nous souhaiterions que l’Egypte puisse nous venir en aide».
Pour sa part, l’ambassadeur d’Egypte a souhaité établir avec le gouvernement guinéen, une coopération dans le domaine des bibliothèques, de musée, de la musique et surtout dans le domaine du cinéma. «Personnellement, j’ai du mal a imaginé qu’un pays aussi grand que la Guinée avec sa diversité culturelle n’ait pas encore une industrie du cinéma. Nous allons faire tout pour envoyer le cinéma égyptien en Guinée. Et on prendra certaines personnes qui étudient le cinéma ou qui évoluent dans le secteur pour les envoyer en Egypte pour de stage de formation».
L’ambassadeur a promis de faire tout son possible pour que la Guinée participe cette année au festival du cinéma international au Caire.
Abdoul Malick Diallo
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