A LA UNELibre Opinion

Présidentielle-2010, la vérité a perdu et le pieux mensonge a gagné

Victime d’un complot qui n’a pas encore révélé tous ses secrets, victime de sa sincérité et sa loyauté à la parole d’honneur face à un vrai-faux vainqueur, champion en toutes catégories de la manipulation, 12 ans après la présidentielle ratée de 2010, Cellou Dalein Diallo peut se sentir heureux et fier.

Le temps le réhabilite, les faits assurent et réconfortent la sincérité de son combat. La vérité rattrape le mensonge.
Lansana Kouyaté témoigne sans contrainte dans un contexte où, on crie à l’insincérité des politiques, on questionne leur passé et on doute de leur crédibilité par une opinion trop exigeante dont la seule règle de jugement est le préjugé avec pour méthode de raisonnement, parole contre parole ou opinion contre opinion.
Alors, Cellou n’est ni menteur, ni pourri. Il dit rien qui ne soit vrai et sincère.
Quand Cellou dit, il fait. Quand il s’engage c’est sans demi-mesure, c’est jusqu’aubout.
Il a peur d’être confronté moralement par ses propres contradictions, ou d’être étalé face à sa duplicité pour le juste triomphe d’une cause personnelle portée par une ambition démesurée et qui ne repose que sur du sable mouvant. Sa conviction soutenue par sa foi est inébranlable.

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Cellou a appris que mentir est un péché et tromper est un déshonneur. Il est l’exact contraire de son principal challenger de 2010, et surtout il est le symbole singulier de la parole d’évangile personnifiée.
Cellou ne prend pas la politique comme l’art de mentir pour triompher, ni une contrainte pour tromper et aboutir à ses fins. C’est le tout contraire de : « seule la fin justifie les moyens ».
Il n’empreinte pas mille chemins pour arriver à Sekhoutoureyah et ne croit non plus à la vertu que tous les chemins peuvent mener au Palais.
Il fonde sa philosophie de conquête sur la sincérité de sa vision de servir en toute loyauté et en toute transparence.
Arrivé avec près de 44% en tête du premier tour de la présidentielle de 2010, le président de l’UFDG et candidat de la coalition ‘’Cellou Président’’, le deuxième tour n’était qu’une simple formalité avec le soutien du troisième de la course, fort de 15%.
C’était sans compter, très malheureusement, sur l’intransigeance du démon des stratagèmes malveillants et répugnants au sens le plus tordu de l’expression.
Tandis qu’il jouait la carte de la sincérité pour nouer les alliances, son camp rival jouait le Don Juan. Le mensonge bleu était à son âge d’or, c’est-à-dire, son temps idéal.
Difficile dans ces circonstances de mesurer la sincérité de l’un ou douter de l’engagement de l’autre.
Le choix entre celui qui dit OUI à tout et celui-ci qui dit NON à tout est vite fait.
Cellou, non pas par naïveté mais par conformité avec la sincérité de ses convictions, a tenu à sa promesse de ne point trahir l’engagement pris vis-à-vis de Sidya Touré, son soutien de taille.
Par peur de Dieu, et par crainte de déshabiller sa parole d’honneur, Cellou ne dira jamais Oui à la place du Non, ni le contraire.
Quand il dit Oui, c’est Oui et c’est sincère.

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Kouyaté l’a confirmé le pieux mensonge a gagné sur la vérité et la sincérité.

L’histoire prouve que l’UFDG peut être fière de son leader, reconnu comme le parangon de la vertu.
Cellou ne fait pas de la politique avec cynisme, duperie. C’est l’éloquence de sa sincérité et l’éthique de son engagement.

Par Marouane, éditorialiste

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