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Plainte contre la CMIS : l’UFDG n’a pas d’espoir sur la suite de sa requête

Malgré qu’ils aient décidé de porter plainte hier mercredi contre la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) au tribunal de première instance de Dixinn, l’UFDG espère qu’elle connaitra une suite judiciaire, mais à priori selon un député du parti maitre Amadou Diallo, ils n’ont pas beaucoup d’espoir.

Le principal parti de l’opposition a porté cette plainte pour coups, blessures, dégât matériels et tentative d’assassinat au chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo pendant qu’il se rendait au siège de son parti où il était attendu pour une assemblée extraordinaire le week-end dernier.

« Cette plainte a été déposée, nous espérons qu’elle connaitra une suite judiciaire mais a priori nous n’avons pas beaucoup d’espoir », a-t-il déclaré chez nos confrères de la radio Espace Fm dans l’émission ‘’les grandes gueules’’.

Il a poursuivi son intervention pour préciser sur les éléments de preuve dont les plaignants disposent contre la CMIS, « je dirai que les plaignants disposent des éléments de preuve précis et concordant.  Nous avons été témoins, nous avons des photos, des supports audio, un constat d’huissier a été établi pour établir les dégâts matériels qui ont été occasionnés, principalement sur le véhicule du chef de file de l’opposition guinéenne mais également sur certains véhicules et motos qui étaient garés près du siège de l’UFDG », a indiqué l’honorable maitre Amadou Diallo.

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Plus loin, il a déploré qu’en fait, il y ait eu des violences délibérées qui ont été exercées sur des citoyens qui n’ont commis aucune infraction. « Maintenant ce qui faudrait savoir, c’est que, cette plainte est adressée au procureur de la République, elle demande à ce que le procureur diligente une enquête. Cependant, les enquêtes que les plaignants fourniront aux enquêteurs les éléments de preuve dont ils disposent ».

Pourquoi la CMIS ?

Il a répondu que c’est parce que c’est eux qui étaient sur terrain. « Ce n’est pas des gendarmes qu’on a aperçu, ce n’était non plus des militaires. Donc, c’est un corps de l’Etat qui est identifiable et qui a été identifié. Donc, on a tous les éléments de preuve  irréfutable pour les identifier ».

Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com

Tel : (+224) 656 77 52 34

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