
L’insécurité dans la ville de Conakry et ses environs a atteint une proportion véritablement inquiétante avec des cas de vol, de viol, cambriolage qui sont devenus presque quotidien.
Un journaliste reporter d’Espace fm, Bah Sékou a été victime de cambriolage dans la nuit du mardi 18 juillet à mercredi 19 juillet 2017 à son domicile privé Kaporo cité, situé dans la commune de Ratoma.
Selon M. Bah, des individus ont profité de la pluie qui s’abattait sur Conakry hier mardi pour s’introduire de façon illégale à son domicile privé.
« J’ai été victime d’un cambriolage entre 22h et 4h du matin, parce que je suis rentré à 21h. Ils ont cassé les vitres des portières arrière de mon véhicule et celui de ma femme, ils ont emporté avec eux les radios, la batterie de mon véhicule, des documents de voyage et professionnels. J’avais un peu d’argent dans le coffre à gant, ils sont partis également avec ça ».
Poursuivant son intervention, Bah Sekou a rappelé un autre cas de cambriolage dont son concessionnaire a été victime. « Ce n’est pas la première fois, il y’a 6 mois, c’est la boutique de mon concessionnaire qui a été visé par une attaque. Des inconnus sont venus arrachés la toiture, ils sont partis avec plusieurs marchandises de valeur ».
En suite, il a indiqué que quand il a su qu’il a été attaqué pendant la nuit, il a alerté le matin les services de la brigade de recherche de Kipé, où il a porté plainte contre X pour cambriolage. « Une équipe de gendarme était ici ce matin pour faire le constat ».
Depuis lundi, Conakry a enregistré trois autres cas d’insécurité. Un corps sans vie a été retrouvé à Matam en début de semaine. Le même jour, un commerçant, Alhassane Diallo a été tué dans sa boutique à T6, au quartier Yattaya. Et un militaire de la garde présidentielle, Filiba Doumbouya a été assassiné près de Sékhoutouréyah.
Ibrahima Sory Barry pour Aminata.com
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