
Le Partenariat de Ouagadougou vient de lancer une initiative qui vise à célébrer les succès et faire le bilan, créer ensemble une nouvelle vision et déterminer la structure organisationnelle pour atteindre de nouveaux défis.
Le Partenariat de Ouagadougou (PO) a procédé le 5 novembre 2019 au lancement de l’Initiative dénommée Partenariat de Ouagadougou (PO) Après 2020 visant à façonner son avenir et celui des femmes et des familles en Afrique de l’Ouest francophone après 2020.
Cette Initiative vise, selon le communiqué de presse reçu à notre rédaction, à célébrer les succès et faire le bilan, créer ensemble une nouvelle vision et déterminer la structure organisationnelle pour atteindre de nouveaux défis. L’ensemble du processus est participatif et toutes les parties prenantes sont invitées à participer », permettra à toutes les parties prenantes de célébrer et de faire le bilan des réalisations depuis la création du PO, de co-créer une nouvelle vision afin de relever les défis persistants et de définir des options organisationnelles pour atteindre les objectifs définis pour après 2020.
Les objectifs de cette Initiative sont non seulement de célébrer les réussites du partenariat de Ouagadougou, de faire le bilan des défis qui reste à relever, de consulter largement pour co-construire une vision pour l’après 2020 mais aussi de définir les objectifs, les principes fondamentaux et les indicateurs de succès et adopter une structure organisationnelle pour le partenariat
Les experts et les décideurs s’accordent pour dire que le partenariat est l’une des causes principales de ces progrès sans précédent en matière de planification familiale en Afrique au cours des sept dernières années.
M. Mabingue Ngom, Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA pour l’Afrique occidentale et centrale (WCARO), a résumé la valeur exceptionnelle du Partenariat pour la région en ces termes : « Je ne sais pas ce qui se serait passé en Afrique avec la planification familiale sans le Partenariat de Ouagadougou. »
Pour Dr Abdourahmane Diallo, ancien Ministre de la Santé en Guinée, « le PO a construit un nom et une réputation qui vont bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest ».
La première étape du processus, lancée ce 5 novembre 2019, offrira à la communauté du partenariat de Ouagadougou (PO), la possibilité de célébrer les résultats obtenus depuis 2011, de partager les leçons apprises et de faire le bilan des sept dernières années. Au cours d’une seconde étape, début 2020, la communauté du PO utilisera, précise le communiqué de presse, les réflexions et les évaluations des défis qui restent à relever pour définir une vision ambitieuse pour l’avenir, avec des objectifs, des théories du changement, des principes fondamentaux et des indicateurs de réussite.
- Mabingue Ngom, Directeur du Bureau Régional de l’UNFPA pour l’Afrique occidentale et centrale (WCARO) : « Je ne sais pas ce qui se serait passé en Afrique avec la planification familiale sans le Partenariat de Ouagadougou. »
La troisième et dernière phase, dans les deuxième et troisième trimestres de 2020, sera l’occasion de décider de la manière d’organiser le partenariat et son organe de coordination afin d’atteindre les objectifs fixés.
À chaque étape du processus, les conclusions et les tendances émergentes seront affinées et améliorées grâce aux commentaires continus de toutes les parties prenantes. La vision finale, les principes directeurs et les domaines d’intervention seront probablement annoncés au cours du deuxième trimestre de 2020.
Le PO a été mis en place, en février 2011 à Ouagadougou au Burkina Faso avec une phase initiale intitulée : urgence d’agir. Il a atteint et même dépassé depuis cette date son objectif d’atteinte d’un million d’utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes entre 2012 et 2015 qui était considérer comme une première phase.
Dans la deuxième phase – la phase d’accélération – les neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest sont sur le point de dépasser leur objectif de 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles entre 2016 et 2020.
Le PO est l’un des partenariats les plus réussis entre les gouvernements, la société civile et les bailleurs pour accélérer la disponibilité et l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo. Par exemple, en 2012, la Guinée avait un taux de prévalence contraceptive moderne (TPCm) de 7,5%. En 2018, son TPCm est de 11% avec 335.000 d’utilisatrices de contraception moderne.
L’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) est basée à Dakar au Sénégal.
Kadiatou Thierno Diallo