
Dans le cadre de rester dans l’esprit de cette festivité internationale pour la réclamation des droits des femmes et des filles, l’inspecteur régional de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance et le préfet en compagnie de d’autres cadres et ONG évoluant dans la défense des droits des femmes ont rendu visite après la cérémonie d’ensemble, à la maison centrale dans la seule intention d’observer une solidarité aux femmes détenues à la prison civile. Cela exprime à quel point cette journée internationale est nécessiteuses pour les braves femmes malgré que cette bravoure soit évincée par certains comportements qui conduisent d’aucune dans des maisons de détention comme la maison centrale de N’zérékoré.
« En cette journée d’honneur aux femmes et filles, nous membres de la société civile avions jugé accompagner de nos efforts, les femmes en détention pour leur affirmer notre attachement surtout en cette fête de femmes. Nous leur avons apporté du mangé pour leur signifier notre solidarité » a déclaré Makan soumaoro de la plateforme « Espace femmes et enfants dans sa prise de parole.
Pour l’inspecteur régional de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance M. Therno Alseny Souaré « c’est un réel plaisir de venir rester auprès de nos mamans et filles qui sont en détention. Malgré tout, elles méritent le confort, la belle vie et un traitement humain. Et c’est l’occasion de leur reconnaître ce droit longtemps piétiné. Nous demandons au préfet de nous aider auprès de la justice pour la mise en liberté des femmes qui sont incarcérées pour des infractions mineurs. Et celles qui ont déjà purgé leur peine puissent retrouver leur liberté. Nous avons un programme de réinsertion de ces femmes et filles afin de pouvoir leur faire changer d’esprit »
Conscient du rôle prépondérant que joue les femmes dans ce monde interdépendant, force est de reconnaître que la participation des femmes aux processus de développement, de résilience au changement climatique et de prise de décisions sont des droits les plus légitimes aux femmes qui aspirent à être des partenaires effectives dans tous domaines de l’activité humaine pour gagner le pari du progrès et l’évolution pacifique de ce pays. C’est pourquoi initié en cette journée internationale de la réclamation des droits des femmes, rendre visite à celles détenues, a vraiment été une action que le préfet de N’zérékoré Colonel Sékou 15 Keita a initiée.
« C’est une journée de bonheur et de joie consacrée à toutes les femmes du monde spécialement celles qui sont en conflit avec la loi. C’est un temps ça va passer, la prison n’est pas une fin en soi. On peut quitter la prison pour devenir président ou présidente voire ministre. Alors, une solidarité observée en cette journée à l’égard des femmes détenues est très importante. C’est d’ailleurs cela qui justifie notre présence dans cette maison de détention ».
Pour l’une des femmes en détention, l’action est très bonne en soi. Car (selon elle), nous ne savions pas et s’attendais pas non plus à cette visite.
« Nous voulons que vous œuvrez pour notre libération de ce coin où nous sommes en manque presque de tout. Si la prison est un lieu de correction, nous avons déjà notre dose de leçon. Nous comptons faire après ici des petites activités génératrices de revenus pour mettre terme au chemin qui nous a conduit là » a expliqué une prisonnière.
Stéphane François TATO depuis N’zérékoré