
Mineurs dans les manifestations en Guinée: «la responsabilité des parents va être engagée désormais », prévient Alphonse Charles Wright
La plupart des manifestions sociales ou politiques organisées surtout à Conakry ont été pris d’assaut par des mineurs. Ces enfants dont l’âge varie entre 10, 11, 13 jusqu’à 17 ans, sont souvent victimes des cas de blessure et d’autres même tués. Répondant aux questions de nos confrères d’Espace ce mercredi, 05 octobre 2022 sur les derniers agissements intervenus le 02 octobre dernier sur l’axe, le ministre de la justice et des droits de l’homme a laissé entendre que la responsabilité des parents sera prochainement questionnée.
La route le Prince a été au centre d’une manifestation des jeunes en colère contre les nouvelles autorités de la transition. Ils (jeunes), ont voulu à leur manière, célébrer cette date historique pourtant consacrée à l’indépendance de la République de Guinée. N’ayant pas pu contrôler leur mouvement, certains se sont d’abord attaqués à un bus qui avait à son bord les citoyens célébrant leur joie en marge de cette fête, avant de brûler un autre véhicule des forces de sécurité à Wanindara. Des comportements que le procureur général de Conakry n’a pas toléré, qui, a déjà ouvert une enquête afin de traquer les auteurs.

« Je salue cette responsabilité du parquet général de Conakry qui a engagé des poursuites judiciaires par rapport aux agissements intervenus le 02 octobre dernier», a indiqué Alphonse Charles Wright.
Souvent sur les réseaux sociaux, des gens se permettent selon le ministre, d’affirmer et s’assumer ouvertement d’avoir violenté les femmes. Et ce qui est surtout dommage poursuit-il, c’est que ce ne sont que des enfants qui se livrent à de tels bavures, au-delà de leur implication dans les manifestations.
«Et lorsque vous demandez à ces mineurs d’où ils étaient pendant une manifestation, ils vous diront qu’ils ont été pris soit au salon ou à un autre endroit. Et malheureusement, l’opinion dira aussi que oui ce sont des enfants. Chez nous, ce n’est pas ce qui est important. C’est pourquoi la responsabilité pénale des parents doit être engagée désormais», a prévenu le numéro 1 du département de la justice guinéenne.
Sâa Robert Koundouno