Fin de la conférence internationale sur les « Mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre l’impunité, … »
La conférence internationale sur « Les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux visant à lutter contre l’impunité et à assurer la transparence du droit international » à pris fin ce lundi 15 avril 29019 à Doha au Qatar
Cette conférence qui avait réuni plus de 200 personnes pendant deux jours a été organisée par le Comité national des droits de l’homme du Qatar, en coopération avec le Bureau des Nations Unies avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), le Parlement européen (PE) et l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI).
Après deux jours de débats riche et varié venant des spécialistes en matière de droit, cette rencontre avait pour objectif de discuter des mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre l’impunité pour les violations flagrantes des droits de l’homme et les violations graves du droit international humanitaire, et de garantir la responsabilité.
Ces deux jours passés ensemble a permis aux participants repartisn travaux de groupe de faire le point sur les principes de droit international pertinents, en particulier les Principes fondamentaux et directives sur le droit à un recours et à une réparation des victimes de violations flagrantes du droit international des droits de l’homme. Ceci sans oublié des violations graves du droit international humanitaire, ainsi que l’ensemble de principes actualisés pour la protection et la promotion des droits de l’homme par des actions visant à combattre l’impunité.
Face à ces faits les participants ont souligné que le devoir de chaque etat en droit international de respecter et de faire respecter les droits de l’homme, de prendre des mesures efficaces pour lutter contre l’impunité.
Ces deux jours de rencontre couronnés par des travaux de groupes, les participants on fait des recommandations envers les Etats, les institutions de défense de droit de l’homme face à certains faits qui entrainent l’impunité et le manque de responsabilité de chacun en ce qui le concerne et à des degrés différents .
Les participants ont réaffirmé que les États devraient incorporer les normes du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans leur droit interne, et les mettre en œuvre dans leur système juridique interne; adopter surtout des procédures législatives et administratives appropriées et efficaces et d’autres mesures appropriées offrant ainsi une justice efficace et juste; et de prévoir des recours adéquats, efficaces, rapides et appropriés, y compris la réparation.
Les participants ont aussi recommander aux états d’encourager les coalitions d’États aux vues similaires et amener la société civile à approfondir le débat à l’Assemblée générale sur la responsabilité, de renforcer la responsabilité politique en prônant la cessation des ventes d’armes, en particulier dans des contextes de conflit tout en soutenant les institutions qui contribuent à la responsabilité de protéger afin de renforcer la responsabilité au niveau national.
La création des équipes d’enquête mixtes composées de procureurs de différents pays et renforcer la coopération internationale en matière de partage des preuves, d’extradition et d’entraide judiciaire, de veiller à ce que les enquêtes sur les crimes de guerre restent libres et à l’abri des pressions politiques.
Les participants ont aussi recommandé la mise en place d’un centre de recherche dans la région MENA permettant l’échange d’expériences et des enseignements tirés en matière de promotion de la responsabilité, en mettant les connaissances disponibles au sein du HCDH et d’experts internationaux capables de formuler des recommandations pratiques et techniques.
Les participants la société civile de plaider dans le contexte multilatéral afin que les crimes internationaux soient discutés afin d’exercer une pression concertée sur les États au-delà de la Realpolitik. De sensibiliser les États à la nécessité d’indemniser les victimes au-delà de la justice pénale, et d’investir un pourcentage considérable des efforts de justice transitionnelle visant à financer les organisations de victimes et à fournir à ces victimes une assistance directe.
Travailler à la mise en place d’un observatoire international axé sur la prévention, la responsabilisation et la lutte contre l’impunité, notamment par le biais de conseils et d’un soutien aux organisations intergouvernementales et non gouvernementales.
Kadiatou Thierno Diallo pour Aminata.com