
La manifestation de ce jeudi 24 octobre du Front National pour la Défense de la Constitution y va au-delà contre un troisième au chef de l’Etat Alpha Condé. Les manifestants exigent aussi dans leur revendication à travers des pancartes, la libération immédiate du coordinateur du FNDC, Abdourahamane Sano et cie condamnés le mardi dernier par des tribunaux de premières instances.
Cette revendication est suivie à l’opposition de la modification de la constitution guinéenne qu’on peut lire sur plusieurs pancartes des hommes en colère qui sont massivement descendus dans la rue. Par la même occasion, les manifestants scandent ensemble en même temps, « amoulanfé, en langue soussou et Gassata en langue peule », qui signifie en français, ça ne marchera pas.
« Aujourd’hui, nous sommes tous sortis pour faire comprendre au président de la République Alpha Condé et à ceux qui l’entourent que ça ne marchera pas ce qu’il faire. C’est-à-dire modifier la constitution dans le seul but de lui octroyer un éventuel 3ème mandat. Nous disons non, la constitution guinéenne est très claire dessus cette partie est intouchable. Donc au-delà de ça, nous demandons aussi la libération de nos collègues condamnés par cette justice corrompue. S’il ne libère pas nos collègue, on va jamais cesser de manifestation parce qu’ils sont détenus de façon injuste », a lancé Thierno Oumar Baldé, un manifestant trouvant dans la foule.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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