
L’utilisation abusive du carburant par des autorités guinéennes
La guinée est confrontée actuellement à une crise sociale suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe depuis près d’un mois. Cette situation inquiète les pauvres citoyens qui paie le prix sur la hausse du prix des denrées alimentaires. Malgré tous les avantages que les cadres de l’administration bénéficient, les autorités guinéennes n’ont pas hésité de faire payer le prix de leur corruption par sa pauvre population qui a même du mal à s’en sortir dans sa vie quotidienne.
En début de semaine, le secrétaire général adjoint du CNTG a accordé un entretien à notre rédaction où il a largement dénoncé l’utilisation abusive de certains avantages par des autorités du pays.
Selon lui, malgré le protocole qui a été signé entre gouvernement, l’inter-central et le patronat, ils ont unilatéralement augmenté 25% le prix du carburant. C’est qui fait qu’aujourd’hui, les populations se trouvent dans une situation de dénouement et de pauvreté externe. Les gens ne peuvent plus vivre et parallèlement ils ont constaté le budget que le gouvernement a présenté, il y a plein de choses qui peuvent être décalés pour rendre le budget plus équilibre.
« Le premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana qui passe mettre en place cette politique a 857 litres par jour. Le ministère du budget à 1500 litres par jours. Plus tout ce qui est comme double emplois et d’autres. Tous ceux-ci sont venus alourdir le budget de l’Etat », a dénoncé El hadj Mamadou Sangaré.
Il a poursuivi son intervention en disant : « Nous avons demandé que le peuple soit prêt à serrer la ceinture mais avant de serrer la ceinture, il faut qu’on regarde d’abord dans le budget de l’Etat ce qu’on peut diminuer comme dépense et ensuite on regarde les recettes, ce qui manque au niveau des recette par exemple les téléphonies, les jeux de hasard, ceux-ci ne payent près ce que rien. Il faut qu’on mette tout ça pour que le budget soit équilibré ».
Le syndicaliste a ensuite ajouté espérant que « si nous gérons bien ce que nous avons, nous sommes aujourd’hui 4ème pays producteur de bauxite nous pourrons tenir effectivement le programme sans problème. Malgré toutes nos interventions, nous n’avons pas été entendus ».
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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