
Les opérateurs culturels et sportifs à l’épreuve des difficultés
Il ne fait plus bon d’être un promoteur culturel ou sportif à Labé, les évènements ne mobilisent plus foule comme avant et pas un partenaire de ceux qui évoluent sur le terrain n’accompagne en dépit des incessantes demandes qui leur sont adressées.
Sur la question certains acteurs du milieu ont été sondés et sont allés de leur propre compréhension du phénomène.
Mamadou Saliou Diallo connu sous le nom de ‘’frère Balla’’ déplore la fracture dans le milieu et les usurpations :
« les promoteurs ont toujours eu des ennuis à Labé, les gens n’accompagnent pas les évènements culturels, quand tu inities un concept ,ils le détournent et vont se faire de l’argent avec ailleurs sans compter qu’entre nous promoteurs il n’y a pas d’union….. »
Diouldé dionfo Diallo autre promoteur œuvrant dans le sport situe lui la barre au niveau du manque d’expertise qui fait que beaucoup d’événements font un flop car les organisateurs n’arrivent pas à cerner correctement les diverses implications d’un tel engagement, il déplore aussi l’absence d’accompagnement de tels évènements.
Thierno ‘’ First’’ est d’un autre avis :
« les évènements culturels, ça réussit s’il y a le travail par exemple si nous évoluons avec les écoles ça réussit ,les défilés aussi, comme c’est une compétition ça réussit mais si c’est avec les artistes ,il faut miser sur les bons sinon ça ne donne pas, actuellement il n’y a pas d’argent mais ce n’est pas du tout facile car il y a beaucoup de dépenses dans ce genre d’évènements….. »
En guise de plaidoyer final tous les acteurs culturels rencontrés ont demandé de concert que les firmes représentées en local puisse accompagner les évènements culturels les plus sérieux et qu’elles ne continuent pas à dépendre de leur maison mère pour ce genre de cas comme il est de mise en ce moment.
Ousmane Koumanthio Tounkara