Pour clôturer le mois saint du Ramadan à travers la fête d’Aid-el Fitr, le président de la République de Guinée s’est acquitté de ses obligations religieuses dans son palais présidentiel Sékhoutoreya ce mardi 4 juin 2019. Cette prière a été conduite par le premier imam de la grande mosquée Faysal.
Dans son sermon, comme toujours, l’imam Elhadj Mamadou Saliou Camara a invité le peuple de Guinée à l’unité et à la préservation de la paix dans l’intérêt du pays.
« Dieu merci, on a réussi à accomplir notre mission en tant que bon musulman. On a jeuné, que Dieu accepte notre jeun et nos prières. A cette occasion, je vous appelle à pratiquer l’unité nationale sans théorie. Parce que la prière, l’aumône et le pèlerinage, sont très difficiles à pratiquer. Et vous avez accepté de pratiquer le plus difficile, n’oubliez pas la réconciliation. Dieu nous interdit le paradis, si on n’a pas la bonne foi. Et si vous avez ça, il faut vous entraider. C’est ça le rôle d’un bon musulman. Il faut surtout avoir la bonne foi. C’est-à-dire aimer ton prochain, se pardonner et faire du bien en donnant des sacrifices, car dans la vie, les gens ne sont jamais égaux. Celui qui arrive à accomplir cela, c’est le paradis qui va être réservé pour lui », a-t-il conseillé.
Pour sa part, le président de la République, a souhaité à ce que tout le monde se serve du sermon de l’imam. Alpha Condé a aussi rendu un hommage aux victimes de Bonfi et à l’étudiant décédé, il y a quelques jours à Labé. (https://perfumesample.com/)
« Je prie que Dieu les accueille dans son paradis. Nous sommes tristes par rapport à tous ses événements. Dans l’ensemble, le mois de ramadan s’est bien passé et je souhaite que tout le monde écoute le sermon de l’imam et qu’on se donne la main, qu’on respecte la loi et qu’on respecte les biens et la vie des autres », a-t-il lancé.
Parlant du respect de la loi, depuis qu’Alpha Condé est au pouvoir en 2010, il est accusé par ses adversaires politiques le premier violeur de la loi. Cela s’explique au non-respect des accords signés entre le pouvoir et l’opposition, le non-respect de l’organisation des élections à temps, l’interdiction des manifestations pacifiques et tant d’autres sujets.
A ses côtés (chef de l’Etat), lors de cette prière de l’Aid-el Fitr, le premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, étaient présents.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com