Labé_ Réactions de la famille éplorée et des autorités religieuses au décès de l’imam
Après le meurtre de l’un des imams de la grande mosquée de Daka dans la soirée du mardi, certains enfants propres et adoptifs du religieux ainsi que les autorités religieuses ont partagé leurs peines et reactions sur la place publique.
Dans la famille éplorée, c’est un vrai concert de larmes et de tristesse qui enveloppe ceux qui viennent présenter leurs condoléances.
Cherif Diallo, l’un des nombreux fils du vieil homme abattu la veille a placé ces mots:
<<Nous avons prié ensemble à l’heure du maggrib et de l’Icha à 20 heures et c’est lui qui avait officié. À mon retour à la maison j’aii appris qu’il a été fusillé alors je suis allé à son chevet, dans notre attente de l’avis des médecins sur son état, un d’entre eux est venu nous annoncer son décès…>>.
Mamadou Diallo neveu de l’imam décédé rappelle que dans la folie des tirs, il y a eu un autre jeune blessé avant de se fondre en prières pour l’âme de son oncle et maître coranique.
Chez les autorités religieuses, Thierno Mamadou Badrou Bah inspecteur régional des affaires religieuses doublé d’imam rahtib de la mosquée Karamoko Alfa mo Labé se souvient d’un dévot, d’un imam et d’un enseignant immense qui était affilié à un foyer religieux de la cité et dans son village.
Rappelant qu’à chaque célébration de la nuit du destin, l’ouverture et la fermeture des actes d’adoration.
Les Autorités adlinistratives et le médecin legiste sont passés voir la famille éplorée et examiner le corps avant de le restituer aux sages de la ville aux fins d’inhumation.
Pour l’inhumation d’El hadj Oumar Zawiya Diallo, son berceau de naissance a été retenu et ce sera à 17h ce mercredi.
Aussi, le grand imam de Labé exhorte les autorités à prendre au serieux la securité des personnes et de leurs biens pour qu’il n’y ait plus ce genre d’horreurs.
Pour mémoire, El hadj Oumar Zawiya Diallo laisse à la postérité deux veuves, treize enfants dont 5 filles et une communauté de croyants inconsolables de sa perte.
Aussi dans la matinée de ce mercredi les écoles situées dans le quartier Daka n’ont pas fait cours car perturbé par des jets de projectiles.
Et peu avant ce midi des forces de l’ordre était en train de découdre avec des jeunes en plusieurs endroits de la ville partiellement paralysée.
Tkillah Tounkara