
Alors que les médias prolifèrent à Labé ces dernières années avec pas moins de 6 radios privées se partageant l’espace, le travail des hommes du secteur est passé au tamis des auditeurs dont un échantillon a ouvert son cœur à la question.
Maitre Mamadou Cellou Dela Diallo a une préoccupation en particulier :
« Il faut que les chefs de station prennent leurs dispositions pour aller dans les villages profonds, les problèmes qui y sont ne peuvent se rencontrer dans l’espace urbain de Labé… »
Fidèle auditeur des médias locaux, Houdalaye Ndiaye marche presque sur la langue de son prédécesseur avec une nuance :
« Je n’en voudrai pas trop à la presse je connais le déficit de moyens pour toucher certaines zones rurales mais n’empêche que certains médias font correctement le travail tandis que d’autres se cherchent encore, à cela il faut rajouter le fait qu’il n’y a pas de solidarité dans leurs rangs. »
En guise de rappel, certains médias à Labé n’ont pas encore le moindre salarié et leurs promoteurs font la pluie et le beau temps en engageant et libérant qui ils veulent sans aucune garantie.
Tkillah Tounkara