
Labé : Quand Madifing Diané tacle Cellou Baldé
Alors que la ville de Labé en particulier avec les violences politiques, l’opinion à du mal à comprendre le silence des autorités. Joint au téléphone ce matin du vendredi 23 octobre 2020, le gouverneur Madifing Diané à estimé qu’il s’apprêtait à animer un point de presse pour éclairer la lanterne citoyenne sur ce qu’il prévaut dans sa juridiction.
Aussi, appelé à réagir sur le post de l’ancien député Cellou Baldé qui écrivait sur sa page ce qu’il suit:
<<Je viens d’être informé de sources crédibles que le Gouverneur de Labé Madifing Diané, à la demande du RPG, a donné des instructions à la milice du Pouvoir d’attaquer ma famille et de me kidnapper nuitamment.
Je reste serein et imperturbable
Je tiens à rassurer chacun et chacune de vous que rien ni personne ne pourra me faire fléchir dans le noble combat pour le renforcement des acquis démocratiques et l’instauration d’un veritable état de droit dans notre Pays.
Aux populations de Labé et de la Guinée, je présente mes sincères condoléances suite à l’assassinat des jeunes et des bébés, souhaite prompt rétablissement aux blessés et apporte toute ma compassion aux victimes de pillages et d’humiliations.
Toutes ces tueries et exactions de tous ordres ont été perpétrées juste pour assouvir les désirs d’un homme de mourrir au pouvoir contre la volonté de son Peuple, des lois de la République et des règles démocratiques.
La mobilisation doit continuer
La résistance doit être intensifiée
La solidarité doit être entretenue.
Et la dictature sera vaincue.
« Que Dieu sauve la Guinée et les Guinéens »>>
<<Je n’entre pas dans cette polémique, je ne suis pas un hors la loi, c’est lui qui sait de quoi il se reproche…>>
Petit rappel, les deux hommes ne sont pas à leur première passe d’armes, ils avaient eu l’occasion de se fractionner dans beaucoup de situations notamment les premiers bras de fer dans le combat du FNDC en 2019 ou encore dans l’affaire Boukariou du nom de cet étudiant qui avait été tué par des forces de l’ordre sur le campus de Hafia, il y a deux ans.
Ousmane K. Tounkara