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Labé : quand l’hôpital se mue en théâtre d’affrontements

Depuis de très longs mois, la façade d’entrée de l’hôpital régional de Labé est le théâtre de toutes les manifestations et de tous les face à face entre forces de l’ordre et manifestants. Situé sur la principale voie de la ville, l’ hôpital subit quotidiennement les dommages collatéraux des forces aux prises, les unes avec les autres.

Le début d’une longue et éprouvante tradition

Labé étant une ville particulièrement favorable à l’opposition, les prémices de cette réalité sont nés avec les revendications contre les mutations arbitraires dont s’était rendu coupable le sieur Mory Sangaré alors IRE de Labé,alors pour échapper à la brutalité des FDS, certains manifestants trouvaient refuge dans l’institution sanitaire duquel ils prenaient parfois leur vis à vis en partie.

Depuis, les forces de l’ordre ont  »impunement » franchi le rubicon de l’indécence et de l’indelicatesse et n’hésitent plus à gazer l’institution sanitaire, à perturber la quiétude de ses patient par des tirs nourris, à frapper aveuglément traitants, patients et manifestants qui s’y refugient.

Marches du FNDC: Bis repetita

Les marches du FNDC qui ont connu d’inouis violences à cause des répressions qui ont suivi ont remis au goût du jour l’occupation de l’espace hospitalier avec des forces de l’ordre qui se voient déployer à la porte d’entrée de l’hôpital extorquant les biens des passants, brutalisant le personnel soignant, empêchant les malades d’avoir accès à leurs proches devant leur apporter vivres et médicaments.

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Les violences post électorales pour la passe de 3

Au lendemain de l’autoproclamation du chef de file de l’opposition comme vainqueur du scrutin  du 18 octobre, la liesse des partisans a vite cédée à la répression des Sbires du régime qui ont encore une fois fait le siège de l’hôpital interdisant l’accès tant au personnel qu’aux malades dont des blessés par balles sur lesquels ils ont tiré et qui ont dû se rabattre sur d’autres structures sanitaires notamment privées.

A celà, on peut ajouter des exemples concrets comme la destruction du portail de la cabine des vigiles de l’hôpital qui a été détruit par les FDS qui ont arrosé de coups le locataire du lieu ainsi  qu’un boutiquier dont la boutique est attenante à la cour de l’hôpital.

Ce siège déclenche une sorte de peur chez la direction de l’hôpital qui se retient même de donner les statistiques des blessés admis dans la structure sanitaire.

Le silence complice ou coupable  des autorités

Alors que les textes de lois tant nationales qu’internationales interdisent une telle  »perfidie », les autorités à tous les niveaux se tapissent dans un silence révoltant laissant les FDS agir comme en territoire conquis avec pour conséquence des patients effrayés qui préfèrent déserter l’hôpital quitte à mourir chez eux.

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O.K.T

 

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