
La bibliothèque préfectorale de Labé a servi de cadre jeudi 28 janvier à un double évènement culturel convergeant sur la même personne notamment la pastorale Zeinab Koumanthio Diallo. La poétesse présentait son dernier livre intitulé les ‘’roses de l’espérance’’ et lançait concomitamment sa maison d’édition Fouta dont les premiers jets littéraires sortaient également le même jour de la même auteure et sont des livre de contes.
Emotions, témoignages sur témoignages et belles lettres étaient au rendez vous.
C’est à 10 h et demi que la cérémonie s’est ouverte sur la déclamation d’un poème dédié à l’héroïne du jour par un jeune slameur en vue Aboubacry, puis la biographie de l’auteur a été dévoilée mettant en lumière la richesse et la diversité de ses productions.
Puis les témoignages se sont enchaînés. Pour les enseignants de la poétesse Elhadj Ibrahima Sampiring Diallo a livré un émouvant témoignage de la fertilité d’esprit de son disciple à l’époque où elle suivait ses cours avant de conclure que les muses répondaient clairement aux sollicitations de son ancienne élève qu’il a estimé avoir le mérite d’être célébrée.
Puis les promotionnaires via la DPE Hadja Aissatou Bella Diallo se sont souvenus d’une camarade curieuse qui lisait et notait beaucoup lui prédisaient même un destin de journaliste alors, les collaborateurs du musée sont allés de leurs mots en ressortant que Hadja Koumanthio était une école.
Pour la famille, c’est le fils ainé Ousmane qui a jeté une vague d’émotion sur le public en rendant un hommage particulièrement chaleureux et sincère sur celle qui en plus d’être sa mère est son école.
« Nous avons eu la chance de naître dans une école, notre maison est une scène en permanence où tous les créateurs qu’ils soient poètes, peintres, comédiens ou chanteurs se donnent rendez-vous, de cette unique expérience nous avons tiré le meilleur et avons compris que la différence est une richesse.
La maison de ma mère est un havre où le seul sauf conduit est la soif d’apprendre, c’est une porte ouverte sur la culture grand C, c’est la tanière des muses.
Avec le temps nous sommes fiers de dire que nous sommes les enfants de la plus grande des femmes, de la plus belle des femmes… »
Le mari de la poétesse, historien a rappelé un fait mémoriel, en 1987 à Brazzaville où, il était en poste lors du symposium anti Apartheid, il avait la découverte qui représentait le drapeau guinéen alors même qu’elle était la plus jeune écrivaine présente à ce symposium.
Le préfet a décrit une personne réceptive aux conseils, le gouverneur une personne forte d’amitié.
A ces bonnes paroles, la principale concernée a dans le génie de sa créativité tissé les mots de réponse :
« pour tout le bonheur que distillent vos paroles, El hadj Ibrahima Sampiring mon prof de Français, Hadja Aissatou Diouldé Diallo ma promotionnaire avec qui j’ai traversé des années de bonheur, mes enfants ici présents Dalanda et Ousmane me rassurent quant à la relève que j’espère avoir préparée, mon mari Pr Bonata Dieng comme tout mari de poétesse est aimable même sans la rose, j’ai un mot, merci… »
15 mn ont été consacrées aux questions des auditeurs et un concert de poésies et contes ont fait le clou de la cérémonie.
Ousmane K. Tounkara