
Labé : Les ONG et associations religieuses répondent à une invitation du le préfet
Sur instruction du secrétaire général des affaires religieuses, ONG et associations religieuses ont répondu mardi 8 décembre à l’appel du préfet de Labé. Une rencontre qui vise à identifier et remettre au gout du jour leurs agréments selon le communiqué radiodiffusé à cet effet.
L’instruction était claire et venait du secretariat général des affaires religieuses qui s’appuyait sur la circulaire n°0605 /SG/AR daté du premier décembre 2020 que le préfet a invité les personnes morales concernées à se présenter au siège de la préfecture avec une copie de l’agrément permettant de fonctionner ainsi que les Règlement intérieur, les statuts et un PV détaillé de la dernière réunion tenue.
L’imam rahtib de Labé qui y a pris part de par sa qualité d’inspecteur régional des affaires religieuses a rappelé que l’invitation est venue de l’instance nationale qui a demandé la fourniture du nom des imams qui officient dans les différentes mosquées pour mieux s’assurer des affaires concernant le culte.
Devant le fait que le collège des imams ne s’occupe que des conseils de mosquées ; aux administrateurs a été laissé le soin de s’intéresser au fonctionnement de ces entités que sont les ONG et associations à caractère cultuel ainsi que la licéité de leur source de financement.
Le préfet Safiouahi Bah a profité de l’aubaine pour rappeler la teneur de l’arrêté portant attribution, organisation et fonctionnement des conseils de mosquée du secrétariat général des affaires religieuses du 25 novembre 2019 dans ses articles 24,25 et 26 dont l’essence est la nécessité d’avoir l’approbation des fidèles avant l’érection et l’ouverture d’une mosquée et le respect de la procédure dans le choix des imams devant y officier.
A pousser la réflexion, il serait légitime de se poser la question de savoir si ces nouvelles précautions ne font pas suite au vernis terroriste que certains administrateurs veulent coller à la peau de la région de Labé pur des fins de manipulation politique.
Ousmane K. Tounkara