
Labé : les forces sociales ne comprennent pas l’attitude du secrétaire général de la commune et se réfèrent aux dispositions légales
L’échec de la marche du 23 juillet à Labé est dû comme nous avons pu le cerner d’un malentendu dans la procédure d’adresse du courrier d’information normalement destinée au président de la délégation spéciale et malencontreusement adressée au secrétaire général de la commune qui a décliné la missive au dernier moment.
Sur cette situation Idrissa Sampiring Diallo membre de la coalition des forces sociales sous la bannière de la PCUD est clair :
« d’après le message du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui avait été diffusé, les affaires courants des collectivités devaient être gérées par les secrétaires généraux des communes mais nous avons été surpris de recevoir une lettre réponse qui nous dit de respecter la procédure en adressant le courrier au président de la délégation spéciale ».
Jurisconsulte des médias locaux, Moulay Ismail Diallo évoque quant à lui l’esprit des 622 et suivant selon lesquels les organisateurs de la marche disposent de trois jours francs pendant lesquels, ils doivent adresser une lettre aux conseillers communaux et plus précisément le maire avant la manifestation, c’est à lui de répondre favorablement ou non dans un délai de 24 heures et d’informer la hiérarchie.
Si toutefois, la réponse est défavorable l’autorité de tutelle peut revoir les raisons invoquées et autoriser la manifestation si la décision d’annulation n’est pas motivée, le juriste précise qu’il n’est pas dans les prérogatives du secrétaire général de recevoir une telle lettre.
Certes le rendez vous du 23 a été avorté mais ce n’est que partie remise car la ville affiche une morosité particulière des jours de grève.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com