Labé- Les citoyens refusent le passage des dépouilles mortelles des leurs décédés par la morgue
Peu habitués à la rigoureuse discipline des services sanitaires, bien de citoyens de la cité de Karamoko Alfa rechignent à laisser le corps de leurs proches décédés transiter par la morgue trouvent qu’il est inutile de dépenser de l’argent pour un mort et sans bien cerner tous les avantages qui peuvent en découler.
Cette réticence citoyenne en soi est un frein à la quantification nécessaire au développement local.
Dr Mouctar Diallo pointe un doigt accusateur sur la commune qui dans les conditions normales est responsable de la personne humaine née sur son territoire de sa naissance à son décès :
« Dans tous les pays développés pour qu’il y ait enterrement, il faut l’autorisation d’inhumation, on ne peut ps à date savoir l nombre de naissances et de décès si ces documents ne sont pas fournis… »
Le légiste a précisé que pour le cas particulier de Labé, l’administration hospitalière a consenti beaucoup d’efforts car la conservation d’un corps à la morgue est gratuite, la consultation alors homologué à 500000 et rendue gratuite sur intervention des autorités religieuses locales, les seules frais qui incombent aux familles restent la déclaration de décès et ou le certificat tout en précisant que les familles qui viennent récupérer leurs morts en catimini en plus d’entraver des démarches judiciaires dans le cas d’un décès suspects s’exposent au risque de se voir refuser un certificat de décès lorsque pour un besoin, ils solliciteront et devant une urgence ultérieure, il leur sera demandé des frais de 25000000 de francs pour l’exhumation du corps.
Pour illustrer nos propos, le cas le plus récent de subtilisation de corps a eu lieu, il y a moins d’une semaine avec le corps d’un enfant de 8 ans mort par noyade et retrouvé quelques jours plus tard.
Ousmane K. Tounkara
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