Une centaine de citoyens venus des sous préfectures de Kaalan, Dionfo, Sanoun et des localités de Kanso ainsi que quelques enclaves de la préfecture de Tougué on fait une délégation d’une centaine de personnes qu’ils ont dépêché à a commune pour demander le démantèlement du poste de contrôle qui s’est mu en vrai machine à extorquer des sous aux citoyens, que les gents qui y sont postés n’hésitent pas à violenter ou parfois à immobiliser toute une journée en réclamation d’une souscription d’assurance qui n’a même pas été produite en 2020 vu le contexte sociopolitique et sanitaire extrêmement tendu du moment.
Ibrahima Baldé porte parole de la délégation a conté le calvaire avec ses propres mots.
« Quand tu arrives, ils te demandent la carte grise, si tu la sors, ils demandent l’assurance, on peut te détenir tout une journée pour une chose dont tu n’as aucune information ou te faire payer 140000 de contravention. Nous détenons toutes les preuves de nos propos et nous demandons que ce poste soit démantelé… »
Une autre victime s’est déjà frottée à eux et a vu un agent plonger un de ses doigts dans son œil, chose qu’il déplore.
Mouctar Diallo, DSPJ de Kaalan est déterminé, il compte s’activer jusqu’au démantèlement de ce poste et que les exactions s’arrêtent, la venue à la mairie est pour lui une recherche de solution, mais il estime que de part et d’autres les forces sont égales et que s’il n’y pas de solution favorable les communautés prendront des dispositions contre les agents sans toutefois préciser quelles sont elles..
Mamadou Aliou Laly Diallo, le président de l’exécutif communal de Labé a estimé être intervenu en faveur de biens de citoyens pour des cas d’absences de documents avant de rajouter ce qu’il suit :
« que celui qui trouve un engin lui trouve la documentation y afférente, pour l’année 2020, il n’y a pas eu d’Assurance ou de vignettes mais nous allons rendre compte au gouverneur… »
A l’absence du préfet, son premier adjoint Lancinet Traoré a remercié une démarche citoyenne qui il espère trouvera solution dès que sa hiérarchie en prendra connaissance.
Ousmane K. Tounkara