Le jeudi 6 avril dernier le commissaire central de police de Labé Siba Kolié a convié les tenanciers de complexes hôteliers ,des bars et débits de boisson à une concertation autour de la question sécuritaire dans la préfecture au siège du commissariat qu’il pilote dans le quartier Pounthioun et à cette occasion tous ont décidé de danser sur les mêmes notes.
Campant le contexte de la rencontre Mr Kolié a précisé :
« c’est pour discuter de l’insécurité qui sévit au niveau de la préfecture en même temps pour les tenanciers d’hôtels du fait qu’ils ont cessé de nous produire les fiches d’hôtel permettant de savoir les mouvements, va et vient des étrangers au sein de leurs établissements… »
Chez les tenanciers d’hôtel la sécurité est une préoccupation partagée sauf qu’ils ont dénoncé la main molle de la police qui fait sourde oreille dans certains cas lorsqu’ils ont besoin d’elle :
« c’est important ce que vient de dire le commissaire central, il faut que nous tenanciers de bars et hôtel puissions collaborer avec eux mais e n cas d’urgence ,il faut qu’ils(NDLR :les agents) répondent car tu peux voir des fois où on les appelle et qu’ils ne répondent pas. »
Chez un débiteur de boisson rencontré aussi c’est la même amertume et mieux Christian Paul Lamah ose une comparaison avec les pays voisins :
« il faudrait pour les cas urgents que la police soit disponible en plus de cela pour les numéros verts parce que dans tous les autres pays on obtient des numéros verts mais ici à Labé ce n’est pas le cas et au moment où ils vont se présenter le bandit est déjà parti. »
En réponse à cette inquiétude des tenanciers de structures d’accueil le commissaire Siba Kolié s’est engagé :
« l’unique véhicule que nous disposons est là permanemment ,seulement on a un problème de ressources humaines mais cela ne doit pas nous empêcher lorsqu’un citoyen nous appelle d’être là. Nous sommes prêts à répondre à leur appel et à tout moment conformément à nos moyens et disponibilités.
Il faut noter que les hôtels, bars et maquis sont souvent des plaques tournantes de biens de travers sociaux répréhensibles comme le trafic de drogue et de mineurs ,les coups et blessures et servent même parfois de lieu d’observation de certaines cibles visées pour leur fortune ou pour la commission d’un forfait comme Labé a vécu des exemples par le passé.
Ousmane Koumanthio Tounkara