
Labé : la mission de supervision des collectivités dénonce le caractère partisan de la gestion des gares routières et la modicité des dûs
Il est secret de polichinelle qu’à Labé, la gestion des gares routières est d’un manque de neutralité particulièrement visible et la tendance s’est confirmée avec le rapport produit par la commission mixte qui a supervisé les collectivités décentralisées.
Pour la révélation, la commune urbaine reçoit au titre de taxes et mensuellement 5 millions, une somme jugée dérisoire par rapport aux potentialités des gares routières par l’équipe de supervision pilotée par Ouremba Traoré dont voici les propos:
<<Imaginez vous toutes les gares routières de Labé payent un montant de 5 millions de francs à la commune par mois, c’est extrêmement grave quand on s’est que l’état s’est désengagé dans la gestion des gares routières et des marchés pour les mettre dans les compétences transférées aux différentes collectivités en vue de produire au moyen des recettes leur permettant de fonctionner…>>
Pire encore, le contrat dont se targuer la commune avec le syndicat des transports ne pèse pas lourd puisque même pas signé par le co- contractant dans les circonstances, le syndicat des chauffeurs pour le responsable du cabinet du gouverneur, la chose est simple :
<<…Si le Syndicat n’a rien signé,c’est pas un contrat et le maire dans sa grande transparence a reconnu et dit qu’il y a des mois qui ne sont pas encore payés.>>
Remonté, Ouremba Traoré a fustigé qu’un secteur comme le transport ne verse mensuellement que 5 millions dénonçant au passage une gestion partisane et subjective qu’il faille redresser au risque de résilier le contrat.
Ousmane K.Tounkara