A LA UNEPolitique

Affaire Kaporo rails: Cellou se défend «j’étais à l’étranger »

Pour avoir dénoncé la démolition des habitations dans le quartier Démoudoula dans la commune de Ratoma, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a été la cible des critiques de la part du pouvoir en place l’accusant en retour d’être l’un des instigateurs de la casse de Kaporo-rails en 1998.

Pour Cellou Dalein, la démolition des maisons à Démoudoula est injustifiable «J’ai eu le privilège de me rendre sur le terrain, de constater les dégâts et d’écouter les victimes. J’ai dit à l’issue de cette visite que je ne me prononçais pas sur l’opportunité ou la légalité du déguerpissement. J’ai dit que dans un pays normal qu’il était impossible, inadmissible qu’on vienne en pleine saison de pluie jeter des familles dehors. Alors que même si c’était justifié par ailleurs dans le cadre d’une utilité publique ou d’une disposition visant à la protection de l’environnement, on attend la saison sèche. Dans nos lois, il est dit qu’entre le 15 juin et le 15 octobre même si c’est dans votre propre maison vous n’avez pas le droit de mettre dehors un occupant de votre domicile», a-t-il indiqué lors du meeting de l’opposition républicaine ce dimanche 23 juillet à Nongo.

Après avoir dénoncé «cette violation inhumaine contre des compatriotes», Cellou Dalein se dit surpris que le pouvoir d’Alpha Condé évoque le dossier de Kaporo-rails en 1998 pour justifier son acte. «J’aurai l’occasion de revenir sur ce que j’ai fait pour arrêter ce processus. J’ai un témoin oculaire qui est là et avec lequel j’ai travaillé pour arrêter cela. C’est Kassory Fofana, je ne devais pas lui rendre hommage, mais à l’époque on était ami. Lorsque cette opération avait commencé, je n’étais pas en Guinée. J’étais en mission à l’étranger pour deux semaines. A mon retour, j’avais trouvé que l’opération était en cours. Nous avons fait tout ce qui était faisable pour l’arrêter», se défend-il.

A LIRE =>  Aéroport international Ahmed Sékou Touré: le chef de l'État a pris le départ pour la 78ème Assemblée générale de l'ONU

Toutefois, estime l’ancien premier ministre, «même si des erreurs, des fautes ont été commises par l’ancien gouvernement, on ne peut pas invoquer ça pour commettre des crimes. Malheureusement, au lieu de justifier leur faute, ils disent Cellou qui dénonce là où il était (pendant l’affaire Kaporo-rails, ndlr)».

Abdoul Malick Diallo

+224 655 62 00 85

dialloabdoul110@gmail.com

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page

Translate »