Labé: Donghora/ les citoyens sauront ils s’accommoder du choix de la délégation spéciale ?
Inspiré par au moins 3 quartier de la cité, Donghora quartier du centre urbain de Labé a décidé de prendre son destin en main pour endiguer 4 décennies d’une gestion bancale.
Et comme à Konkola, Donghora avait des rêves de rupture d’avec la gérontocratie,c’est ainsi que les habitants du quartier ont décidé de plébisciter un jeune cadre dénommé Younoussa Baldé pour lui impulser un souffle nouveau.
C’était presque chose acquise sauf qu’un deal à l’interne a fait apparaître un troisième larron dénommé Abdoulaye Kanté et dont le père est celui qui avait filé le pouvoir au chef de quartier malade grabataire,ce dernier réclame le pouvoir pour ces motifs comme si on était encore en monarchie absolue.
Donc ce lundi 24 juillet, les habitants de Donghora ont encore une fois rendu en masse visite à la commune avec le dessein d’en finir une fois pour toutes avec ce problème.
Après des heures de pourparlers, l’intérimaire Elhadj Bano Bah a été confirmé à la tête du conseil ,vaincu par l’émotion le discours du vieil homme s’est résumé en séance de bénédiction.
Younoussa Baldé à l’issue de l’affaire s’estime pas déçu mais perplexe :
<<tant qu’on aura pas l’équipe complète pour gérer le quartier je ne serai pas satisfait, moi je n’ai jamais été motivé pour être chef de quartier…. >>
Chez les autorités communales c’est le président de la délégation Elhadj Cellou Dans Diallo qui dans sa fermeté habituelle a tranché:
<<le chef de quartier est vivant on ne peut pas le remplacer de son vivant sauf peut être sur injonction de la tutelle….il faut la vérité et la discipline dans les activités du quartier, on peut permettre à une personne d’assurer l’intérim mais toute une équipe devra l’aider…Younoussa est jeune,il n’a pas assez d’intelligence pour diriger le quartier, s’il se rebelle comme ça il ne le dirigera pas n’en doutez pas.>>
Si cette solution a permis d’endiguer les velléités, le problème n’aura une finale issue que si l’équipe est complétée en tenant compte de la jeunesse,des femmes et autres structures représentatives. Affaire à suivre.
Ousmane Koumanthio Tounkara