
Labé : crise au sommet du syndicat des enseignants
Une crise syndicale paralyse l’université de Labé. Le bicéphalisme né de la crise de leadership lors des derniers mouvements du SLECG qui ont paralysé le système éducatif se sont métastasés et plombent le climat social.
Mardi, les enseignants chercheurs ont tenus une rencontre à l’amphithéâtre ENI/CFP pour tenter de trouver une issue heureuse. Mais pendant trois heures, les débats ont fait rage avec des éclats de voix et des discussions à tout rompre.
En fin de séance un membre du bureau contraint de démissionner quelques jours plutôt Mamady Kanté affiche sérénité :
« on s’était entendu que le bureau qui avait préalablement démissionné et dont le mandat n’était pas terminé pusse continuer son mandat avec le général Mouctar »
Archifaux réplique un enseignant chercheur :
« ils sont sur du faux et cette crise est provoquée réellement par le rectorat j’ose le dire , l’ancien bureau a été dissout…il ya deux camps nous qui sommes avec le général Soumah et y a le camp de ceux qui sont avec les Sy Savané qui ont trahi le premier mouvement, c’est ceux là qui sont à Mamou pour un congrès au nom des universités, ils ne nous représentent pas nous les travailleurs de l’université de Labé ».
Spectateur dans cette crise, le bureau préfectoral du SLECG semble être pour l’heure sans interlocuteur valable nous a fait croire Cellou Diallo :
« la majorité des travailleurs a exigé que le bureau démissionne ce qui fut fait, du bureau préfectoral du SLECG ce que nous savons le bureau universitaire a démissionné ». D’autres informations glanées nous ont apprises qu’un conflit de génération minerait le bureau préfectoral aussi.
Jusqu’où ira cette crise quant on sait que les enseignants sont prêts à paralyser les cours jusqu’à l’obtention d’une satisfaction.
Oumane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com