
Labé : Le cadeau de Noel du préfet Safioulaye Bah aux populations de Tounny
Une école octroyée par le PACV à la commune rurale de Tounny faisait que les habitants de la localité étaient à couteau tiré depuis de long mois, mais ce 26 décembre comme un père Noel le préfet safioulaye Bah est allé désamorcer le conflit qui couvait.
De neuf heures à onze heures les citoyens de Tounny étaient en conclave avec l’autorité préfectorale imperturbable malgré parfois les éclats de voix et les tiraillements bruyants cachant à peine la tension et les rancœurs après lecture des rapports de l’urbanisme et de la DPE .
Il a fallu à Safioulaye Bah de recourir à tous ses talents de diplomate alternant raisonnement et cousinage à plaisanterie pour obtenir un résultat plus que probant qui réussira à concilier les positions.
Elhadj Mamadou Saliou Ley Minanko leader de la faction qui voulait que l’école soit implantée à Siyé a dû battre en retraite .
« on tiraillait pour l’implantation d’une école et maintenant on parle de deux écoles toutes au bonheur de nos concitoyens, le collège sera érigé au centre et le lycée à Siyé »
De son côté, Amadou Diouma Diallo maire de la commune rurale que ne savait plus à quel saint se vouer s’est réjoui du compromis trouvé :
« c’ était un problème qui me tenait à cœur ,ils ont pu l’aplanir e m’en réjoui s»
Le compromis trouvé est clair l’école qui divisait c’est à dire le collège au centre conformément aux prévisions au centre et un lycée à Siyé où est née la dissidence mais l’implantation de l’école devra faire déplacer le marché le héros de la réconciliation Safioulaye Bah a expliqué le choix : « le premier site c’est celui du centre comme les enfants sont jeunes et u vu des rapports de l’urbanisme et de la DPE et de la proximité du contre de santé et également des habitations »
Venus nombreux à l’aire de prière des fêtes, les jeunes et les femmes ont assisté au dénouement de l’affaire dans un respect religieux mais comptent sur le préfet pour que les travaux de construction des deux écoles démarrent le même jour.
Ousmane K. Tounkara