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Kindia : l’occupation anarchique du grand marché refait surface

Circuler dans la ville de Kindia est devenu un casse-tête pour les usagers. Les conducteurs de taxi moto, les vendeurs ambulants et les femmes étalagistes   prennent le contrôle des voiries urbaines dans la cité des agrumes. Le visage actuel de Kindia n’est pas reluisant. Les accidents de la circulation sont souvent causés dans la ville de Kindia et le plus souvent, la raison invoquée est l’occupation des voiries par les encombrants physiques.  Ce, sous l’œil vigilant des autorités locales que cela se passe.

D’un côté les étalagistes et de l’autre les marchands ambulants. Voilà aujourd’hui comment nos routes sont anarchiquement occupées par les commerçants, qui ont même poussé l’audace jusqu’à transformer les chaussés en un lieu de commerce. Le risque est grand et l’inquiétude ne laisse pas indiffèrent le ministère de la sécurité et de la protection civile qui, dans ses initiatives, avait lancé le mois de décembre dernier,  une vaste opération de déguerpissement de nos routes, à des encombrant physique.

Mais aussi et surtout, empêcher des accidents de circulation qui pourront se produire. Malgré cette mesure, les citoyens continuent toujours à faire la sourde oreille pour libérer les routes.

 Aissata Sow, administratrice générale du marché central, explique les raisons de cette occupation anarchique qui refait surface.

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« Il y a certains parmi ces réticents, si on leur dit de ne pas occuper les voiries, la manière dont ils répondent, si nous aussi agissons,  ç a terminera par la querelle. C’est pour éviter ces tractations  que l’occupation anarchique a refait surface. Néanmoins, on s’acquitte souvent de nos devoirs. Si on les repousse, ils font le jeu du chat et de la souris. C’est-à-dire, ils attendent notre absence pour revenir », a-t-elle a expliqué.

C’est après l’installation de la nouvelle équipe communale, que toutes les dispositions seront prises pour la bonne marche, a promis notre interlocutrice.

« On attend l’investiture des conseils communaux  pour appliquer les lois qui ont été prises afin d’assurer la fluidité de la circulation. Nous à notre tour, demandons l’Etat de reconstruire notre marché. Car il est plus petit aujourd’hui par rapport aux nombres de vendeurs », a sollicité Aissata Sow.

Abdoulaye Bangoura correspondant d’aminata.com

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