Kindia : les enseignants toujours absents dans les classes.
La grève du syndicat libre des enseignants chercheurs de guinée SLECG, rentre dans sa troisième semaine ce lundi 26 février 2018. A Kindia, les salles de classe sont restées toujours fermées malgré l’annonce du gouvernement pour la reprise des cours. Si les élèves sont soucieux de l’enjeu que peut avoir cette grève sur leur formation, les parents quant à eux, restent inquiets pour une année blanche. C’est pour quoi, ils souhaitent un dialogue entre le gouvernement condé et les grévistes pour une sortie de crise.
Lancée depuis le 12 février dernier, la grève du SLECG version Aboubacar Soumah, continue à paralyser les cours dans les écoles primaires et secondaires à Kindia. Même si, quelques encadreurs étaient présents dans la cour de certaines écoles, aucun enseignant ne répond à l’appelle. C’est le cas par exemple du lycée 28 septembre, du collège Condetta 3, de l’école primaire Sarakoléah, pour ne citer que celle-là. Interrogé, Alseny Camara candidat au bac, n’a pas mâché ses mots : « cette grève nous a couté très chère. Nous sommes encore venu à l’école aujourd’hui, aucun professeur n’est encore là. Nous les candidats, c’est un peu difficile pour nous de rester à la maison pour toute la journée sans rien faire. (https://atiqrehmanmd.com) Cela va sérieusement impacté sur notre formation. Le bac nous attend. Si les cours ne sont pas achevés, ça sera très difficile pour nous de se préparer », a-t-il dit.
Cette paralysie des cours inquiète plus d’un les parents d’élève qui ne cachent pas leurs inquiétudes. Selon notre constat d’aujourd’hui, les écoules de l’enseignement techniquement et de la formation professionnelles sont aussi restées cadessées ce lundi. « Toutes les instances dirigeantes de l’éducation ont tenté le coup, mais ils ont utilisé des formules qui n’étaient efficaces. Aujourd’hui, il incombe la responsabilité du Président de la république lui-même en personne, d’appeler l’acteur son acteur Soumah pour trouver une solution à cette crise », a accusé Mohamed Kassy Camara acteur de la société civile au niveau de la Préfecture de Kindia.
Et de poursuivre, M .Camara suppose que le Président Alpha Condé a toutes les qualités nécessaire pour rétablir les grévistes dans leur plein droit. « Si la grève continue, on risque de sombrer dans une année blanche. On voit le chef de l’Etat avec toutes ses qualités de négociateur ; il a fait ses preuves au niveau de l’Union africaine. Et aujourd’hui cette crise perdure chez lui, je pense qu’il doit encore redorer son blason de grand négociateur africain, de revenir chez lui et rencontrer tous les acteurs dans ce domaine » a-t-il conclu.
Abdoulaye Bangoura pour Aminata.com