
Kamsar : la première édition de la nuit de Kakandé lancée par News Staff Communication
Sous le parrainage de M. Magassouba Ibrahima Kalil de la Fondation Mik sécurité et Expertises Hydrocarbure, la première édition de la nuit de Kakandé a été lancée dans la ville de Kamsar par la structure News Staff Communication samedi 15 décembre 2018.
Avant le lancement de cette activité dans cette ville qui a connu la présence du ministre de la communication et de l’information guinéenne, Amara Somparé, la première édition a commencé depuis Paris (France) en octobre dernier. Selon la commission de l’organisation, l’évènement a connu un succès avec les fils de la communauté de Kakandé dans ce pays européen. Il s’inscrit dans le cadre du développement de Kamsar en invitant les populations d’instaurer la paix et la quiétude sociale comme dans les années 90 et début 2000.
Pour la réussite de cette activité, cette première édition dans la ville de Kamsar a été parrainée par le fondateur de Mik Sécurité et expertises Hydrocarbure, Ibrahima Kalil Magassouba. Les festivités qui étaient à l’ordre du jour : la lecture du saint coran, une conférence débat, des sciences sportifs (Football, basketball et volleyball) et un concert qui a marqué la participation des artistes vedettes de Kakandé.
Lors de la conférence débat, le formateur Amadou Laouratou Diallo, consultant sénior à la banque mondiale et spécialiste des relations communautaires a indiqué dans son intervention que c’est un plaisir pour lui d’être invité pour animer cette conférence qui porte sur le thème comment réussir le développement intégré de Kakandé?
« Pour le développement de Kakandé, d’abord, il faut qu’il y ait une prise de conscience de l’ensemble des fils de Kakandé pour comprendre qu’aujourd’hui, le développement est une question locale, donc personne ne peut quitter ailleurs pour venir développer Kakandé. Il faudrait que les fils de Kakandé se donnent la main, qu’ils aient la volonté, ils unissent leurs efforts, leurs moyens pour le développement de Kakandé ».
De leur côté, des participants trouvent salutaire cette activité : « parce que ça rentre dans le cadre du développement de Kamsar et surtout de l’esprit d’ouverture des jeunes de Kamsar pour le développement de cette ville. C’est vraiment un appui solennel qui doit interpeler des jeunes de Kamsar. Je vois une positivité là-dedans et je voudrais vraiment que cela insiste et que ça persiste pour qu’au jour où on est en train de rêver soit plutôt pour nous une réalité », a souhaité une participante, Mme Traoré Fatoumata Diaraye Diallo.
Quand a l’initiateur du projet Cheick Camara connu sous le nom Cheick 224, a rappelé que cette première édition a commencé à Paris le 20 octobre dernier avant d’afficher son attachement à cette ville qui l’a vu naitre. A cette occasion, il a précisé l’objectif de son projet qui s’inscrit dans le cadre du développement de sa ville natale.
« De retour au bercail, j’ai vu que Kamsar a completement changé. Au niveau du comportement éducatif. La nuit de Kakandé vient dans ces aspects parce que je me suis dit que c’est l’image de cette région qui est en jeux. Actuellement, quand on parle de Kakandé, on parle d’une mauvaise image parce que les gens ont peur aujourd’hui de venir à Boké, à Kamsar ou bien à Kolabouyi parce qu’on se dit que c’est une ville de barbarie. On casse tout, on bloque les routes, on agresse les gens. La ville n’a jamais connu ça quand nous on était là.
Donc, c’est aussi une initiative que j’ai copié longtemps avec mon grand frère Monsieur Magassouba qui se bat en même temps que moi pour la région de Boké en général mais particulièrement pour la ville de Kamsar ».
Sur le choix du parrain, M. Camara a indiqué les raisons, « M. Magassouba c’est un fils de Kakandé, il est malinké mais cela ne veut pas dire que quand on est malinké, on est né à Kamsar, grandit à Kamsar qu’on doit abandonner cette ville. Il faut se battre pour elle parce qu’on se dit, tout ce qu’on a eu aujourd’hui, c’est cette ville qui nous a donné. Donc, quand tu as la chance d’être responsable de quelque part, la première des choses c’est quoi, est de penser à cette ville de la récompenser en gros. Ce monsieur est un exemplaire pour les populations de Kakandé. Les gens doivent s’inspirer de lui de ce qu’il fait comme contribution dans la région de Boké comme moi je l’ai fait ».
Dans son allocution, le parrain de l’évènement s’est réjoui de la réussite de cette activité qui a connu la participation des ressortissants de Kakandé. « Je remercie Dieu d’être guinéen et j’en suis fier. La richesse de Kakandé n’est pas seulement minière mais aussi sa diversité ethnique. Pour que cette richesse soit exploitable, il faut la paix comme l’a toujours prôné le professeur Alpha Condé afin que le développement soit une réussite chez nous, cela partira avec la collaboration et la bonne cohabitation de la jeunesse avec les industries minières pour un partenariat gagnant gagnant. Et, je suis disponible d’accompagner la jeunesse dans cette vision », a rassuré Ibrahima Kalil Magassouba.
Dans le cadre humanitaire, au-delà de cet accompagnement pour le développement de Kakandé, M. Magassouba avait renouvelé complètement une école, qui est le Lycée Amadou Mahtar M’Bow de Kamsar en décembre 2017. Il compte poursuivre cette initiative en 2019 en mettant en place un terrain de basketball à la disposition de cette école et ouvrir une Bibliothèque qui va coûter une valeur de cinq cent millions (500 000 000) de francs guinéen.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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