
Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a à l’issue d’une plénière tenue dans l’après-midi de mardi 11 septembre 2018, à son siège, conditionné l’ouverture des classes le 3 octobre prochain par la réussite des négociations autour des 8 millions de francs guinéens qu’il réclame comme salaire de base des enseignants.
« À partir d’aujourd’hui, nous invitons tous les enseignants à rester à la maison tant que les 8 millions ne sont pas négociés et obtenus. Nous appelons les parents d’élèves à nous comprendre dans ce sens, parce que nous voulons travailler dans la sérénité le calme, la paix et l’esprit tranquille », a lancé Aboubacar Soulager secrétaire général du SLECG.
Cette structure syndicale motive cette décision par la récente interview du premier ministre à la Radiotelevsion guinéenne (RTG) au cours de laquelle, il a affirmé qu’il n’est pas envisageable de payer un enseignement à 8 millions. Et les dispositions que le gouvernement « est en train de prendre, à travers la mise en place d’une structure syndicale uniquement installée pour défendre les intérêts du gouvernement et non des travailleurs ».
Avant de terminer, le patron du SLECG a exhorté les parents d’élèves et les élèves de bien vouloir comprendre la position de sa structure qui va dans le sens de la qualification du système éducatif guinéen.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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