Quelques jours après que les gendarmes aient été autorisés à faire usage de leurs armes dans le maintien de l’ordre, les organisations de défense de droit de l’homme sont sidérées et ne comprennent pas qu’est ce qui peut prévaloir à une telle décision, alors même que bien de cas de meurtres imputés aux forces de l’ordre restent en suspens.
Interrogé à propos, Idrissa Sampiring Diallo président de l’antenne locale de l’OGDH a son avis tout tranché sur la question.
« …Nous avons déploré et condamné l’initiative pare que vous n’êtes pas sans savoir qu’avant que ces agents soient autorisés à porter des armes, on assiste à des dérapages, à des morts d’homme même si aucune juridiction n’a confirmé que ce sont les agents qui ont tiré souvent le contact entre agents en uniforme et manifestants ont conduit à mort d’hommes.
Si aujourd’hui, ils sont autorisés à porter des armes officiellement, on dit que c’est dans le cadre de la lutte contre les terroristes, on ne sait pas qui apprécie. Ça veut dire que les gens vont tirer même au marché, on dira que la victime ressemblait à un terroriste .
Donc, finalement, ça va ouvrir un débat stérile qui n’aura pas de fin…
Avec des régimes comme ça, tout est possible, moi je ne peux pas exclure que c’est en prélude justement à ce forcing qu’ils veulent organiser pour obtenir une nouvelle constitution.
Les gens doivent faire attention à veiller sur eux même face à cette insécurité qui est entrain de devenir terrorisme d’état. »
Ousmane K. Tounkara