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Hausse des bourses d’étudiants en Guinée: satisfaits, les bénéficiaires plaident pour plus d’amélioration

Après l’otroi des Univers-Bus aux étudiants des universités et instituts publics du pays, le Président de la transition a procédé à la revalorisation des bourses d’entretien des étudiant dans les institutions d’enseignement supérieur public. Cette mesure prise par décret et lu hier vendredi à télévision nationale, va rentrer en vigueur dès la rentrée universitaire 2022-2023. Une décision qui rejouit les bénéficiaires. En plus d’être satisfaits, ils demandent un plus aux nouvelles autorités pour davantage améliorer leurs conditions de vie, notamment leur qualification.

L’obtention de cette bourse d’étude et entretien est un combat de longue haleine. Après avoir mis les Bus à leur disposition, le gouvernement de la transition vient encore d’apporter sa rescousse aux futurs cadres du pays. Désormais, dès la rentrée prochaine, les étudiants des première année recevront un montant de 100 000 fg, 200 000 fg pour la deuxième année 300 000 fg pour la troisième, 400 000fg pour la quatrième et 500 000 fg pour les licences 5, 6 ou 7. Des efforts et innovations salués par les concernés, interrogés par notre médias en ligne.

Mory Camara, étudiant de l’Institut des Geomines de Boké et vice-président de l’association des étudiants des universités et instituts publics de Guinée

«La revalorisation des bourses d’étudiant est une situation qui nous réjoui pleinement aujourd’hui. Depuis fort longtemps, le collectif était en négociation avec les autorités à tous les niveaux. Alors si ce cris de cœur est entendu par les nouvelles autorités au pouvoir, je pense que c’est une satisfaction qui rejoui tout étudiant. C’est quelque chose il faut le dire, qui vient améliorer les conditions de vie des étudiants guinéens. Et donc, en tant membres du collectif et au nom de l’ensemble des étudiants, pouvons que remercier le gouvernement guinéen, le CNRD et tous les acteurs impliqués da s cette démarche», s’est réconforté Mory Camara, étudiant de l’Institut des Geomines de Boké et vice-président de l’association des étudiants des universités et instituts publics de Guinée.

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Pour Martine Fanta Millimouno, présidente des étudiants de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia, l’augmentation de ces pécules va permettre à ses ami (es) qui quittent surtout l’intérieur et qui, n’ont personnes soit à Conakry et dans certaines régions comme Labé, Mamou ou encore Dalaba de pouvoir satisfaire certains de leurs besoins.

« Le fait donc de rehausser ces pécules, va à coup sûr les permettre de combler certains vides, concernant le loyer, la nourriture. Bien que ce n’était pas ce à quoi on s’attendait, mais, le simple fait de l’avoir, l’on se rend compte que nous sommes écoutés par les autorités, et que nos problèmes sont en train d’être résolus», s’est-elle réjoui.

L’augmentation des bourses et l’obtention des Univers-Bus, ne sont qu’une partie d’un ensemble de revendications de ces étudiants. Bien que salutaire, ils affirment que beaucoup reste encore à faire, notamment la construction des dortoirs qui pourraient régler assez de leurs problèmes. Et ce n’est pas tout, ils (étudiants) plaident
également les nouvelles autorités pour un accompagnement dans la poursuite des études à l’extérieur, ceci pour les permettre de tenir les vrais débats scientifiques avec les autres étudiants à travers le monde.

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Aminata Fofana, étudiante en MIAGE à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry

«Mon point de vu, c’est que je salue d’abord le fait que les nouvelles autorités sont en train d’innover, puisque ce montant va être rehausser d’année en année. Cependant, le combat est loin d’être fini. Si je prends l’exemple sur mon université Gamal, je dirai que nous souffrons carrément. Nous avons besoin des laboratoires qui sont déjà en construction, mais faudrait-il attendre la suite avant que nous nous donnions nos derniers mots ou souhaits? Encore une fois, je me dis quand-même que le combat n’est pas terminé, parce que nous avons besoin des professeurs compétants, qualifiés, des professeurs capables de nous contrôler dans tout ce que nous serons appelés à faire. On a également besoin des matériels pour les pratiques et pas mal de choses. Alors augmenter les primes de bourses en fait partie mais ça ne ressoud pas tous les problèmes. Juste, elles (primes) nous permettre de pouvoir payer quelques truc comme les brochures très chères de nos professeurs et tout ce qui en suit», a mentionné Aminata Fofana, étudiante en MIAGE à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.

Sâa Robert Koundouno

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