

À neuf jours de la fin du mois de septembre, le syndicat national de l’éducation (SNE) constate qu’aucune date n’a été fixée pour la rentrée des classes et pense que techniquement il va falloir remplir un minimum de préalables envue d’une entrée scolaire apaisée et réussie.
« Le budget de l’ouverture des classes doit être disponible un mois avant la date de la rentrée ; La dotation des enseignants en matériels didactiques; Le paiement de la prime de documentation et de recherche; Le paiement du troisième mois d’arriérés de prime d’incitation (décembre 2020) et le rétablissement d’enseignants et encadreurs qui ne bénéficient de cette prime d’incitation dans leur droit; Le recrutement d’enseignants pour combler le déficit de 18000 enseignants alors que 11000 enseignants communautaires et bénévoles attendent d’être engagés à la fonction publique et des écoles sont fermées par manque d’enseignants; Le paiement du budget de fonctionnement des structures deconcentrees du MEN-A ( IRE/DCE/DPE/ DSEE) impayé depuis 2019; L’orientation des bacheliers de la session 2021 et la délivrance des diplômes des bacheliers des sessions 2020 et 2021; L’organisation des concours d’accès aux écoles professionnelles;
La dotation des écoles en tables blancs qui en manquent énormément; La formation des formateurs sur les techniques d’élaboration des fiches de leçon, de répartition de programme, bref des documents pédagogiques, de la formulation des items, des évaluations formative et sommative« , constituent entre autres, les préalables pour une rentrée des classes réussie selon cette structure syndicale.
Pour le SNE, il est techniquement impossible d’ouvrir des salles de classe sans que ces préalables soient remplis.
« Le faire , dans les conditions actuelles c’est tourner en rond comme pour paraphraser Albert Einstein, la folie, c’est faire la même, dans les mêmes conditions et s’attendre à des résultats différents. Enfin, nous invitons les nouvelles autorités du pays à faire de l’éducation la boussole de la transition en organisant les états généraux de l’éducation envue de faire le diagnostic et l’autopsie de notre système éducatif qui est un gros corps malade, déliquescent, évanescent, moribond et dysfonctionnant dont il faut apporter une thérapie et un remède durable seul gage du développement de notre beau pays la Guinée riche en ressources du sol et du sous-sol mais pauvre en ressources humaines qualifiés« , a-t-il indiqué.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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