
Le diplomate onusien est accompagné est accompagné pour cette Mission de terrain de M. Mamadou Ciré Camara, Chargé de Programme Environnement et Développement Durable et de M. Sylvain Ki, Spécialiste en Suivi-Evaluation.
L’objectif de cette mission de supervision du RRA, la première depuis sa prise de fonction en Septembre dernier, est de toucher du doigt les réalités de terrain, échanger avec les bénéficiaires pour mieux apprécier les résultats et mesurer les impacts sur les conditions de vie des populations à la base mais aussi pour avoir une vue d’ensemble et une meilleure compréhension de l’état d’avancement des activités menées par les différents projets et de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la qualité des réalisations.
Après les préfectures de Kindia, Mamou, Faranah, la Mission de Supervision des projets du Programme Environnement et Développement durable s’est poursuivie dans la Préfecture de Kouroussa où le Projet « Adaptation basée sur les écosystèmes des communautés vulnérables de la Haute Guinée (AbE/HG) » financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le PNUD en collaboration avec le Gouvernement a mis en œuvre diverses activités d’adaptation au changement climatique.
Ainsi à Kouroussa, la Mission du Représentant Résident du PNUD s’est rendue dans les localités de Sininkoro, de Benfèlè-centre et de Sanguiana.
Dans le district de Sininkoro, (commune rurale de Banfèlè), M. Boureima Younoussa et les experts qui l’accompagnent ont visité une unité pastorale de 50 ha et une vaste mare communautaire empoisonnée (700 alevins) avant de rencontrer et d’écouter l’ensemble des couches sociales de la localité, notamment les groupements maraîchers de Sininkoro essentiellement composés de femmes, bénéficiaires d’un périmètre maraîcher de 4 ha aménagé avec une clôture grillagée et doté d’un système de pompage solaire.
A Benfèlè-centre, la délégation du RRA a rencontré le Maire de la commune rurale et a visité une mini station météo. M. Boureima Younoussa et l’Equipe d’Experts qui l’accompagnent ont également pris connaissance du fonctionnement d’un système de banque communautaire des femmes leur permettant de mettre en place des fonds environnementaux, sociaux et d’épargne.
À Sanguiana, la mission s’est rendue dans un atelier de fabrique et de promotion de biocharbon, où Mme Mbalou Camara porte-parole du groupement de femmes a expliqué le processus de fabrication du biocharbon et son utilité : « la fabrication et l’utilisation du biocharbon contribue à diminuer la déforestation, et favorise l’épanouissement de la femme. Avec le biocharbon, les femmes sont moins exposées aux maladies respiratoires dues à la fumée, et aussi elles dépensent moins d’argent puisqu’il est beaucoup plus rapide et moins salissant que le charbon de bois…».
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com
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