Depuis l’an dernier l’huile de palme tant prisée que les braves femmes vont chercher en région forestière est indexée pour cause d’un adjuvant peu désirable qu’est la soude caustique ou encore le soudan IV.
Ce adjuvant permettrait à l’huile de rester permanemment fluide et attractif mais serait d’une répercussion dangereuse sur la santé des consommateurs.
Depuis lors avec toutes les menaces brandies par les services du contrôle des normes et qualités jusqu’au ministre qui avait aussi fait son show, des changements sont-ils survenus ? Pas sûr !
Originaire de Mali Zeinab , marchande d’huile est ferme ;
« la soude nous n’en savons rien ici nous nous ne l’utilisons pas, notre huile provient de Nzérékoré et si il y a des ajouts ça peut être depuis la source car nous nous approvisionnons au niveau du grand dépôt »
Sous le sceau de l’anonymat une autre marchande ne nie pas les adjonctions :
« Dieu est témoin qu’il y a des rumeurs d’adjonction mais moi je n’ai jamais vu de mes yeux et je ne peux pas donc le confirmer, ce n’est pas moi qui vais à la source je me contente de verser l’argent et mes produits me sont acheminés le retour des clients seul nous permet de noter notre produit. »
Les femmes ont avoué toutefois qu’avant on pouvait noter dans l’huile la présence de substances semblables à l’eau qui se cristallisaient et donnaient un gout amer à l’huile.
Exaspérées par nos questions les vendeuses d’huile ont plaidé hors micro pour que notre rédaction surseoir à traiter un tel sujet pour leur permettre de conserver leur clientèle qui bouderait au moindre scandale entourant la prisée huile de palme.
Ousmane K. Tounkara, correspondant d’Aminata.com