
En partenariat avec des institutions internationales comme l’union européenne, le programme des nations unies pour le développement (PNUD), le haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme (HCDH), l’État guinéen a engagé depuis 2011 la réforme des forces de défense et de sécurité (FDS).
Cette réforme des FDS devaient changer le comportement des agents notamment dans le maintien d’ordre en ce qui concerne le respect des droits de l’homme.
Malgré cette réforme, des bavures sont signalées dans le maintien d’ordre. La tracasserie policière reste toujours d’actualité. Pendant les manifestations sociales ou politiques, les FDS sont souvent pointées du doigt dans les tueries des manifestants en Guinée depuis 2011.
Selon des témoignages, des éléments des forces de l’ordre s’introduisent dans des concessions pour procéder à des arrestations arbitraires, renverser des marmites sur le feu. D’autres sont accusés de couvrir des citoyens pro pouvoir dans les destructions de commerces et des maisons d’habitation. Il n’y a pas longtemps, des policiers ont été filmés en train de mettre du feu sur un marché à Koloma. D’autres agents ont utilisé une femme à Wanidara comme bouclier humain. Un acte qui avait ému plus d’un.
Avec ses multiples bavures, il y a lieu de se demander à quoi a servi la réforme des forces de défense et de sécurité au cours de laquelle d’importantes sommes d’argent ont été dépensées par des partenaires techniques et financiers de la Guinée.
Mamadou Aliou Barry pour Aminata.com