
Les leaders politiques d’opposition ne cessent de taper sur le pouvoir en place à chaque occasion. Les adversaires politiques d’Alpha Condé dénoncent souvent des faits qui prouvent qu’il y a beaucoup qui restent à faire sur sa politique de gestion du pays, malgré tous les efforts qu’il fournit. Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction la semaine passée, le président par intérim de l’Union Guinéenne pour la Démocratie et le Développement (UGDD) est revenu sur quelques ratés de la situation sociopolitique du pays, depuis la présidence d’Alpha Condé.
Pépé Francis Haba, a d’abord indiqué que la situation sociopolitique de la Guinée est très préoccupante. Parce que selon lui, après 9 ans de pouvoir du professeur Alpha Condé, « on ne voit pas de signe visible, l’impact positif de sa gouvernance sur le quotidien des populations ».
En faisant cas sur certains secteurs comme l’éducation dont les résultats des derniers examens nationaux ont été catastrophiques avec 24%. « Ces résultats sont illustratifs de l’échec de la politique nationale sur l’éducation. Sur le plan des infrastructures routières, c’est catastrophique, il y a même des villes qui sont complètements coupées, on a vu Conakry-Coyah, le national numéro un est coupée. Sur le plan de l’économie, nous pensons que l’espoir que les populations ont eu par rapport à l’élection du président de la république, en tant que nouvel homme, compte tenu de son combat historique, l’espoir par rapport à l’implantation des sociétés minières à l’ouverture du pays, de nombreux kilomètres qu’il a parcouru à travers le monde, cet espoir s’est transformé en désenchantement. Parce qu’on a l’impression que ces sociétés-là, travaillent que pour le profil de ceux qui sont à la tête de notre pays. Et, c’est ce qui est vraiment dommage », a-t-il dénoncé.
Poursuivant, M. Haba a souligné qu’aujourd’hui, dans tous les secteurs d’activité à part d’un petit effort au niveau du secteur de l’énergie, mais le secteur de l’eau est catastrophique. Jusqu’à présent, il y a plusieurs quartiers de la ville de Conakry, la Guinée en tant que Château d’eau d’Afrique occidentale qui restent complètement sans robinet. « On ne peut même pas parler de cette situation pour l’intérieur du pays », a-t-il ajouté.
Pour sa pensée, le président de la République n’est resté que sur sa position de ne donner que des fausses promesses aux populations guinéennes.
Ibarhima Sory BARRY pour Aminata.com
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