
En prélude des élections législatives et le référendum constitutionnel du 1er mars prochain, le gouvernement guinéen a décidé de fermer les frontières terrestres. Crainte des infiltrations des mouvements terroristes et l’introduction des armes à feu sont des raisons évoquées par le gouvernement. Une mesure qui risque d’affecté le secteur du commerce et l’économie guinéenne.
Interrogés de cette situation, des citoyens s’insurgent de l’impact de cette décision gouvernementale.
« Je dirai que le gouvernement a pris tôt cette décision. D’habitude il le fait deux ou trois jours des élections mais à deux semaines ça ne nous arrange pas. Parce ce que vous savez ce n’est pas ce qu’on a ici seulement qui peut nous arranger, il y a de ces marchandises, nous sommes obligés d’aller prendre chez les autres pays, comme en Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal etc. Comme ça, les commerçant est obligés d’augmenter les prix dans les marchés », a déclaré Babany Bangoura.
« C’est très désolant cette décision de fermeture des frontières terrestres. On a des produits avec nous comme Chocopains c’est chez les autres on prend ça. On sait que c’est pour éviter l’infiltration des terroristes et des armes, moi je pense que le gouvernement devrait plutôt renforcer la sécurité au niveau des frontière au lieu de les fermer », a analysé Ibrahima Barry.
Depuis le début des mouvements politiques en Guinée, l’économie enregistre une chute. Le franc guinéen se casse la gueule face à la divise. Une dépréciation monétaire que cet économiste a tenté de justifier.
« C’est une décision politique mais naturellement ça peut encore impacter économiquement les citoyens. Parce que s’il y a manque, les commerçants automatiquement augmentent les prix de leur marchandise », a indiqué Aliou Bah, professeur d’économie dans une université privée de la place.
Dans une déclaration rendue publique la semaine dernière, le groupe organisé des hommes d’affaires a déploré cette décision du gouvernement. Une décision que le GOHA qualifie d’unilatérale et qui risque de provoquer la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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