
En perspective des prochaines élections en Guinée, des jeunes activistes de la société civile guinéenne ne veulent plus se laisser faire au sein les prises de décision. Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction mercredi 04 décembre 2019 dans un établissement universitaire privé de Conakry, le responsable de communication de l’ONG, l’Union Nationale pour la Promotion de la jeunesse (UNPJ) a exprimé leur vision en faveur des jeunes dans les instances de prise de décision.
Thierno Amadou Oury Diallo a d’abord signalé comme exemple dans son intervention que l’avenir de la jeunesse guinéenne ne se trouve pas forcement dans les mains de FNDC. Comme on parle de consultation, de référendum, de constitution, les jeunes constituent aujourd’hui la majeure partie de la population.
« Donc il faut impérativement que les jeunes soient féminisés et aussi rajeunir. L’assemblée nationale prochaine, nous nous estimons et nous nous battrons pour que les jeunes soient représentés là-bas. Nous demandons aussi à ce que le gouvernement facilite les jeunes pour candidater aux prochaines élections législatives, touchant la caution. Il faut aussi que les partis politiques ou bien les différentes organisations sociales donnent la possibilité aux jeunes de candidater. On aimerait plus voir maintenant toute une institution déposée une liste de vieux », a martelé le jeune activiste.
Poursuivant son intervention, il a dit que « les vieux, on peut dire aussi que sans eux, on ne peut pas aussi évoluer mais nous ne voulons pas qu’on soit seulement des jeunes qui exécutent mais aussi décideurs. Il n’y a aussi pas forcement que tu sois de jeune âge mais des jeunes capables de donner des propositions de solution au pays. Donc, il ne faudrait pas qu’on pense que les jeunes sont synonymes de médiocrité. On va lutter contre l’ethnocentrisme, on va encourager le rassemblement des jeunes de Conakry à Yomou. On va descendre rencontrer les jeunes pour les encourager de prendre désormais leur destin en main. Qu’aucun leader politique ne distraire un jeune dans ce pays », a ajouté M. Diallo.
Concernant les manifestations violente qui se multiplient en Guinée le responsable de communication de l’ONG UNPJ a souligné qu’en principe dans un pays c’est bien de maniofester parce que ça peut être un guide pour l’Etat, ça peut montrer à l’Etat ou ça va et ou ça ne va pas ? Voilà pourquoi la manifestation est autorisée.
« Voilà pourquoi je peux dire la nécessité d’amender ou de révision de la constitution, par exemple l’article 10 de la constitution, c’est l’article le plus négliger par le peuple de Guinée et il est le plus revendiquer mais nous souffrons de cet article, il faudrait en premier lieu s’il y aura amendement que cet article soit amender en premier lieu. Cet article qui autorise la manifestation mais de manière pacifique parce qu’on a l’impression que les manifestations sont trop violentes en Guinée. Les jeunes sont acteurs de cette manifestation. Donc ils sont en même temps victimes. Ils ne sont pas bénéficiaires. C’est bien de faire des manifestations mais il faut que les manifestations soient bien organisées et bien sécurisées. Un parti politique qui ne forme pas à l’intérieur ne doit pas manifester », a-t-il renchéri.
Cette ONG Union Nationale pour la Promotion de la jeunesse (UNPJ) a pour vision de se battre pour la promotion de la jeunesse, elle a en son sein des jeunes qui ont décidé de prendre leur destin en main, des jeunes qui ont l’expérience sur le terrain.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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