Le président du parti Bloc Libéral se dit préoccupé des multiples cas de morts enregistrés lors des manifestations politiques et sociales organisées
en Guinée. Selon lui, de 2007 en passant par 2009 jusqu’aux 11 ans du pouvoir d’Alpha Condé, ce sont des centaines de jeunes gens du pays qui ont succombé à leurs blessures. Il a fait savoir ce jeudi, 16 juin 2022, au cours d’une Assemblée générale organisés par les membres du du Forum des Partis pour une Transition Apaisée à Di xinn.
Au nom de ses collègues, Dr Faya Millimouno dit n’être pas partant de cette autre marche pacifique, projetés par les membres du Front National pour la Défense de la Constitution FNDC, le 23 juin prochain. Bien que la manifestation soit consacrée par notre Constitution, cet acteur politique estime qu’à un moment donné, il faudrait que des uns et des autres aient des raisons gardées, pu analyser sur un certain nombre d’aspects en vue de trouver la meilleure façon d’exercer les droits et libertés dans notre pays.
« Pour l’instant, nous ne sommes pas dans la dynamique de la manifestation lorsque nous parlons de forum. Le problème qui se pose n’est pas celui de savoir si oui ou non nous avons en Guinée le droit de manifester. Ce droit il est consacré par notre charte, par nos Constitutions et par tous les textes internationaux qui ont été ratifiés en Guinée. Mais en homme responsable, quant on sait le nombre de centaines de personnes tuées dans les manifestations, il faut qu’à un moment donné qu’on s’arrête et qu’on analyse en vue de trouver la meilleure façon d’exercer les droits et libertés dans notre pays pour ne pas que nous ayons des cortèges pour aller enterrer nos âmes. Nous venons de reconnaître que ces manifestations nous ont endeuillé pendant très longtemps. (www.beyondbeaute.com) On se rappelle en 2007, personne ne peut nous dire ici combien des jeunes gens étaient tombés au pont 8 novembre. En 2009, au stade du 28 septembre et tout au long des 11 ans du pouvoir d’Alpha Condé, à chaque fois que nous avons une manifestation, nous reconnaissons qu’il y eu des morts. Il est vrai que c’est à l’État d’utiliser tous les instruments à sa portée pour rétablir la vérité qui est une chose. Et, réfléchir pour ne pas que nous ayons des morts demain est une autre chose. Alors je crois qu’aujourd’hui il nous revient de réfléchir sur les meilleures façons d’exercer ces droits et libertés », a laissé entendre le président du BL.
Sâa Robert KOUNDOUNO