
L’appel du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDC) de descendre dans la rue pour manifester contre une nouvelle constitution qui permettra à Alpha Condé de briguer un 3ème mandat a fait couler des salives dans la cité.
Interdit depuis un moment par le gouvernement toute manifestation dans le pays, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne hausse le ton à la veille de la manifestation prévue ce lundi 14 octobre.
Selon Dansa Kourouma, le CNOSCG n’est pas pour qu’on annule ou qu’on empêche les manifestations du FNDC mais c’est d’interpeller les partis, les manifestants et le gouvernement à leur responsabilité.
« Parce que le droit de manifestation est consacré. Donc, nous demandons la levée immédiate de l’interdiction de manifestation et que l’Etat prend des mesures nécessaires pour encadrer les manifestations pour éviter que ceux qui manifestent soient importunés par ceux qui ne manifestent pas et ceux qui ne manifestent pas puissent vaguer à leurs activités conformément à la loi », a-t-il déclaré.
Poursuivant, le président du CNOSCG a exprimé ce qui lui semble plus important dans cette situation. « Mais ce qui me semble le plus important, nous avons à faire à une situation qui oppose un pouvoir légitime et une opposition légitime. Quand nous sommes dans cette situation, seule la loi doit en assurer l’arbitrage. Je demande une fois encore à tous et à toues de prendre ses responsabilités pour que la journée de ce lundi se passe normalement et que les forces de l’ordre assistent pour assurer la sécurité de tous les guinéens y compris ceux qui sont frustrés ».
Dansa Kourouma a fait cette annonce dimanche 13 octobre au siège social du CNOSCG à l’occasion d’un point qu’il a animé pour faire une déclaration de sensibilisation sur la journée de manifestation organisée par le FNDC.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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