En cette période de pandémie Coronavirus qui frappe en plein fouet le monde entier, les personnes à mobilité réduite sont confrontés à des difficultés dans leurs activités de revenues. En Guinée, nombreux sont celles qui sont souvent inquiètes sur comment gagner de quoi vivre si leurs business ne bougent plus comme avant.
Parmi elles, celles qui n’ont pas d’activité sont obligées de sortir pour aller mendier afin d’avoir quoi manger. Quand a celles qui se débrouilles avec des petites activités gagnent difficilement leur pain par jour. C’est le cas d’un chef d’un atelier de soudure dans l’enceinte de la cité de solidarité, situé à Taouyah dans la commune de Ratoma, « nous rencontrons beaucoup de difficultés parce que d’habitude nos collègues qui sortent chercher à manger tous les jours, ce n’est pas facile pour eux. Quand ils sortent, ils ne trouvent pas des gens qui les donnent de l’argent ou bien de la nourriture. La Covid-19 a augmenté de plus les problèmes chez nous, surtout au niveau du déplacement parce que nous n’avons pas de moyens de déplacement. Quand une personne porteuse d’handicape s’arrête pour attendre un taxi. Les gens nous bousculent parfois et on tombe à côté parce qu’on n’a pas de force. Donc, on ne peut que s’en remettre à Dieu. Rare des personnes qui ont pitié d’une personne handicapée. (Rybelsus) D’autres même quand il te voit même s’il n’y a personne dans la voiture, ils filent pour ne pas que tu les arrêtes », a déploré Ibrahima Sory Tounkara.
Pour Adama Sankon, aussi une personne à mobilité réduite lance un cri de cœur : « ce que j’ai à dire aux bonnes volontés, c’est de penser aussi aux handicapés. Ils n’ont qu’à nous considérer. Nous aussi nous sommes des êtres humains comme les autres. L’Etat aussi doit nous accompagner, nous n’avons même pas de moins de déplacement. Il n’a qu’à nous chercher des véhicules pour que nous puissions nous déplacer. Ces véhicules vont circuler comme les autres, ils doivent être spécialement pour nous les handicapés. Il doit aider les handicapés qui font des métiers. Il ne s’agit pas de nous donner seulement de cadeau de sacrifice. On doit être traiter au même pied d’égalité que les autres. Nous aussi, on n’a pas choisi d’être comme ça. C’est une volonté de Dieu qui a créé tout le monde », s’est-t-elle défoulé.
En Guinée, les personnes à mobilité réduite sont souvent victimes de marginalisation dans la société. Ce sont des gens qui vivent souvent de façon isolée, c’est à dire entre eux car ils n’arrivent pas à supporter de se voir marginalisation et ils sont souvent laissées pour compte par les autorités du pays. Leur utilité pour certains ne se manifeste que quand il s’agit d’enlever des sacrifices.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com