La répression policière s’est poursuivie toute la nuit de vendredi à samedi 11 janvier. Après une journée des violences, des gendarmes et policiers ont continué à tirer à balles réelles au quartier Wanindara, dans la commune de Ratoma.
« Ils tirent partout, on a pas pu dormir. J’ai entendu des femmes pleurer. Ils entrent dans les quartiers à la recherche des jeunes« , explique un habitant interrogé par Aminata.com. Le lundi, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a annoncé une gigantesque manifestation sur toute l’étendue du territoire national.
Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) sont en grève depuis le jeudi 9 janvier. Les syndicalistes réclament un salaire de base de huit millions de francs guinéens. Les responsables syndicaux accusent le gouvernement de faire la sourde oreille face à la dégradation du pouvoir d’achat des enseignants.
Alpha Oumar Diallo pour Aminata.com