
Bien de secrets de l’Etat se retrouvent sur la place publique en toute indiscrétion sans parfois même qu’on pusse remonter le fil et l’une des causes de cette fuite est la négligence de certains cadres de l’administration en retard sur l’ère du temps et qui vont naïvement exposer les secrets dan les cybers.
Chose que déplore Aliou Diari Diallo :
« la vie d’une structure est liée à sa discrétion à partir des documents administratifs, c’est un manque de compétence » ressortissant sénégalais, Aziz Wade pense qu’un tel laisser aller est impensable dans son pays d’origine avant de renchérir :
« si c’et au niveau du sport on peut échanger mais en ce qui concerne l’Etat je ne suis pas d’accord »
Cette catégorie de fuite est du lot de la révélation du secret professionnel infraction prévue et punie par le droit positif guinéen maitre Moulay Ismael Diallo rappelle l’esprit de l’article 568 du code pénal guinéen :
« la condamnation pour révélation de secret professionnel va de 3 à 10 ans assortie d’une amende de 500 000 à 2 millions ou à l’une de ces deux peines seulement. »
Ce lundi 9 avril,un constat posé dans un cyber de la cité de Labé nous a permis de savoir que la tendance est vraie même si le gestionnaire des lieux a usé de son droit à la réserve pour ne pas voir fuir sa clientèle la plus huppée.
A côté de cette fuite occasionnée par le fait que les vieux cadres refusent de réactualiser leur connaissance ,il faut souligner que la majorité d’entre eux ne maitrisent encore pas le b.a.ba de TIC ou parfois ne possèdent même pas un mail fonctionnel.
De quoi se poser des questions sur la direction des équipements alloués aux services de l’administration.
Ousmane K. Tounkara