« Kankan manifeste violemment contre le manque d’électricité. En fait, les populations sont fatiguées des promesses fallacieuses c’est à dire des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Pourtant la région de Kankan est celle qui a bénéficié des plus gros montants de financements déconcentrés y compris d’achat de gros groupes électrogènes très gourmands en carburant.
Malheureusement, la mal gouvernance est passée par là avec des groupes mal entretenus et du carburant volé tout le temps. Mais le vrai problème est ailleurs car ce régime Rpg a opté pour la construction de gros barrages surfacturés comme Kaléta, Souapiti et autres. Parce que plus les montants sont gros, plus les montants que les dirigeants se mettent en poche sont importants. C’est pourquoi après 3 milliards de dollars investis, les délestages continuent.
Pour la région de Kankan, il y a des projets faisables pas trop chers pour donner de l’électricité aux populations. Mais cela ne les intéresse pas,parce qu’ils ne gagnent pas beaucoup d’argent dans ces projets là.
C’est le même phénomène qui se retrouve dans l’eau qu’on appelle source de vie. Qui a entendu parler d’un grand projet dans l’eau ? Qui a de l’eau à son robinet ? Cela n’intéresse pas les dirigeants puisque que les projets dans l’eau ne permettent pas de grosses rétro commissions, surtout avec les japonais. »
Ibrahima Chérif Bah vice-président de l’UFDG, ancien gouverneur de la BCRG