
Budget : la société civile outillée pour le renforcement des capacités techniques
Un atelier qui a regroupe une vingtaine des membres de la société civile guinéenne et certains du Benin et de la Centrafrique a pris fin mercredi 6 mars 2019 dans un réceptif hôtelier, à Conakry. Sous l’initiative du ministère du budget guinéen en partenariat avec la direction CABRI, les participants ont eu à échanger durant trois jours sur le renforcement des capacités techniques des organisations de la société civile sur le processus d’élaboration et la documentation budgétaire.
Cette activité qui a réuni aussi des cadres du département du budget a été clôturée par le Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana. Au cours de cet atelier, les participants ont fait quelques exercices pour mieux savoir les contenus de la documentation budgétaire en Guinée. « Il y a eu plusieurs questions en matière de la santé, de l’éducation, de la dette et autres termes en gestion des finances publiques parce que leur objectif dans la société civile et surtout le gouvernement, c’est d’améliorer la qualité de vie du peuple de Guinée », a déclaré le responsable du programme, transparence budgétaire et obligation de rendre compte, Michael Castro.
A cette occasion, certains participants ont tenu à préciser l’objectif réel de cette rencontre réunissant les trois pays (Guinée, Benin et la Centrafrique), c’est le cas d’une des participants, venant du Benin, considéré comme pays exemplaire dans le domaine de renforcement des capacités techniques des organisations de la société civile sur le processus d’élaboration et la documentation budgétaire.
« C’est un partenariat entre la Guinée et le Benin pour l’amélioration la transparence budgétaire dans les deux pays. Comme vous le connaissez, le Benin et la Guinée sont ensemble depuis des années. Nous avons retenu qu’au niveau de la Guinée, que les organisations de la société civile doivent se réorganiser. Ils doivent faire en sorte que les collaborations avec la direction nationale du budget soient effectives. L’objectif étant commun, c’est-à-dire le travail que fait le gouvernement au quotidien et le travail de la société civile au quotidien, contribuent à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a indiqué Mme Miry Kodjovic avant d’ajouter que si l’objectif est commun, il n’y a pas raison qu’ils ne peuvent pas marcher ensemble pour l’attendre l’objectif.
« Donc, je pense que c’est l’essentiel à retenir, que le partenariat entre les deux parties se renforce et qu’entre-temps, il doit y avoir des renforcements des capacités de la société civile guinéenne qui a besoin d’avoir une réorganisation interne au sein de la société civile pour mieux accompagner le gouvernement sur ce chemin », a-t-elle souhaité.
De son côté, le président de la cérémonie de clôture, le 1er Ministre guinéen a débord félicité l’ensemble des parties prenantes de l’initiative africaine, concertées sur la réforme budgétaire qui est résolument engagé, à impulser une véritable dine ami de réforme dans la conception et la mise en œuvre des politiques budgétaires en Afrique.
« Il convient par ailleurs de saluer au nom de son excellence M. le président de la République la participation active des parties prenantes aux travaux de ces trois jours en particulier nos partenaires de la société civile. Cet esprit d’ouverture et cette disponibilité fixe les contours d’un partenariat nouveau devant engager pouvoir public et société civile dans la dynamique de l’amélioration notable des mécanismes de pilotage des finances publiques », a déclaré Ibrahima Kassory Fofana.
Sur la même lancée, le numéro 1 de la primature a dit que les défis majeurs qui se posent aux économies africaines, aujourd’hui est celui de répondre aux besoins sans cesse, grandissant et pressens du financement de leur développement. La pluralité des opinions exprimées des travaux témoignent de la volonté commune de concertation et de dialogue pour appréhender dans les conditions optimales les défis de la réforme des finances publiques en Afrique notamment en Afrique Sub-saharien.
En ce qui concerne la Guinée, il a souligné que c’est le lieu de rappeler que dans le cadre du plan national, du développement et social, « notre PNDS, le gouvernement est engagé à promouvoir la bonne gouvernance financière. Cela implique notamment, d’introduire une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques. Nous voulons construire avec la société civile guinéenne dans le cadre de ce partenariat nouveau un système de gestion financière publique, plus efficace, plus transparent, plus efficient au bénéfice de nos concitoyens », a renchérit le Premier Ministre
Les recommandations retenues après cet atelier, le gouvernement guinéen doit travailler ensemble avec la société civile pour améliorer le guide citoyen parce que c’est une version plus amiable de la loi des finances. La loi des finances est autres documentations budgétaires sont assez techniques avec un guide citoyen peut être de 30 pages, il peut améliorer l’accessibilité des informations budgétaires. Donc, le gouvernement doit travailler avec la société civile pour améliorer ces guides citoyens.
Ibrahima Sory BARRY pour Aminata.com
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