
Alpha Condé, président de la République de Guinée est en séjour aux États-Unis d’Amérique (USA) depuis le 8 septembre dernier. Depuis son arrivée dans le pays de Donald Trump, les humiliations ne cessent de se multiplier.
À sa descente de l’avion chez l’oncle Sam, au lieu d’une autorité américaine, le numéro 1 guinéen été reçu par Mamadi Touré son ministre des Affaires Étrangères. Alors qu’en 1962, lors de sa visite aux USA, le feu président Ahmed Sékou Touré avait été reçu par le président d’alors John Kennedy avec tous les honneurs.
Plus tard, un rendez-vous sera négocié et difficilement obtenu avec une autorité américaine qui lui a dit les quatre vérités en ce qui concerne une transition apaisée en Guinée en 2020. S’attendait-il à un tel revers ? La réponse est probablement non.
Il participe à la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 11 septembre. Le gerbe de fleurs qu’il a déposé lui a été donné par un garde forestier comme un simple individu.
Dans les cérémonies auxquelles il assiste, le déshonneur est au rendez-vous. Il cherche lui-même de la place où s’asseoir comme un petit cireur dans une cérémonie officielle à Conakry.
N’ayant pas eu la visite des responsables du groupe ALCOA Corporation présent en Guinée depuis 1963 à travers la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG), Alpha Condé se rend dans les locaux de la multinationale le 10 septembre 2019.
Après 40 ans de lutte pour « la démocratie », un an à la tête de l’Union africaine avec ses discours panafricanistes et près de dix ans à la tête de son pays, Alpha Condé avait-il besoin de se faire humilier de la sorte ?
Amadou M’Bonet Diallo