
Candidat aux dernières législatives sous la bannière de l’UFD, Abdoulaye Saala Bah est un citoyen qui gère tranquillement ses affaires à Conakry actuellement, pour autant, il a un regard sur le fonctionnement de l’administration dans son berceau de naissance: Labé.

<<À la commune, il y a beaucoup de ratés et tu ne peux pas y avoir une visibilité parce que c’est un clan qui est fermé donc tu ne peux savoir ce qu’il se passe là bas.
On ne peut voir que ce qu’on observe à travers la presse et ça n’augure pas confiance…>>.
Sur l’arrivée de la junte et sa gestion du pouvoir, le jeune homme n’écarte pas un climat de méfiance même en accordant aux tombeurs d’Alpha Condé, le bénéfice du doute.
<<La junte a fait des déclarations au départ auxquelles nous croyions, mais au fur et à mesure qu’elle s’aventure dans la gestion du pays, les discours ont changé…>>.
Une cour de répression des infractions économiques et financières a au passage été instituée et commence à frapper des citoyens y compris d’anciens dignitaires des successifs régimes du pays ce qui arrache une réaction teintée de réserve au secrétaire fédéral de l’UFD:
<<Nous avions salué la CRIEF parce que l’UFD est un parti qui prône la bonne gouvernance mais la méthode n’était pas la bonne manière.
Il ne faut pas prendre les gens sans preuve et les conduire en prison, la CRIEF doit faire en sorte que les choses sur lesquelles les gens sont incriminées soient là…>>.
Pour ce qu’il est du procès en cours du 28 septembre, la position du jeune homme est celle de sa famille politique:
<<Nous avions participé en tant que membre des forces vives, la manifestation de la vérité n’a pas eu lieu mais avec le CNRD on est en train de voir un procès mais nois espérons que ce ne sera pas un simulacre de procès…>>
Tekila Tounkara