
Mme Baldé,Tiguidanke Diallo est native de Labé où elle a fait ses premiers pas scolaires à l’école du Centre et au collège de Hoggo Mbouro.
Porté à bout de bras par un maître dénommé Mohamed Ali Doukouré, elle a atteint le sommet avant de fonder sa famille avec un enseignant et vit depuis plusieurs années à Pita avec ses 4 titulaire d’une ceinture noire, troisième dan,elle travaille à la préfecture de Pita.
Vous avez débuté en 1997 dans le judo, convaincre les parents, ça été facile?
Mon papa est un ex sportif, ça n’a pas été difficile avec lui mais plutôt la maman, il a su la convaincre.
8 mois après vos débuts,vous êtes championne de Guinée à Fria
Ce n’était pas facile, mais j’étais motivé, j’adorais les jeux des garçons,ça n’a pas été difficile pour moi de m’adapter.
Votre aventure sportive avec votre mentor Doukoure a_t_elle continué après ?
Tout le temps que j’étais dans le sport, il était derrière moi, si j’ai pu faire un stage avec nos aînés, les nationaux à Conakry, c’est grâce à lui et son contrat finit à Labé, il devait partir mais ne voulait plus me laisser et il a convaincu mes parents.
Quels sont les pays que le judo vous a fait visiter?
Le Maroc, Dakar, la Côte d’Ivoire, le Burkina…Je sortais.
Devant les judokas des autres pays vous sentiez_ vous petite?
Tu rencontres des personnes qui peuvent t’effrayer, même si elles ne peuvent te vaincre, elles t’intimident mais si tu as un maître qui parvient à te convaincre, tu parviens à vaincre l’émotion.
Vos enfants savent-ils que leur mère est une ex- championne?
Mon premier garçon, il est au courant, il avait même commencé mais il était petit.
Un message aux parents
Mettre les enfants dans le sport, c’est une ouverture, parce que c’est une école, il y a des gens qui pensent que si une fille fait le sport,elle ne peut pas faire d’enfants, ce n’est pas vrai.
Quand tu fais le sport, ça t’apporte la santé, on a la chance d’aller loin et d’avoir le dos large.
Les gestes que vous affectionnez ?
Upon sio nague et morote sio nague ras de sol.
Ousmane K. Tounkara